Au programme de l’émission, les hôteliers sont fin prêts pour la haute saison, les secrets de fabrication des glaces de Los Pistoleros et le pitch de SpecGen.
C’est un avant-goût de l’été que vous propose ce 24e numéro de Territoire Eco, l’émission dédiée à l’économie azuréenne du Groupe Nice-Matin réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur et nos confrères de Tribune Côte d’Azur.
Alors que le Festival du film de Cannes vient de donner le coup d’envoi de la haute saison touristique, Bruno Mercadal, directeur général de l’hôtel 5 étoiles Royal Riviera à Saint-Jean-Cap-Ferrat mais aussi vice-président de la branche Hôtellerie de l’Umih Nice-Alpes-Haut Pays (Union des Métiers et des Industries de l’hôtellerie), abordera les différents défis auxquels fait face le secteur. Rassurez-vous, l’offre est variée et de qualité sur la Côte d’Azur.
Après le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité économique maralpine, la séquence En Coulisse nous rafraîchira en faisant découvrir la fabrication des glaces artisanales et 100% made in France de Los Pistoleros. Pas moins de 20 000 délices givrés sortent quotidiennement de leur atelier de fabrication du Cannet.
Enfin, Margot Michel, cofondatrice et directrice commerciale de la startup niçoise SpecGen sera la Pitcheuse du mois. Elle expliquera comment sa solution permet de gagner un temps précieux dans la rédaction et la réponse aux appels d’offres.
C’est un avant-goût de l’été que vous propose ce 24e numéro de Territoire Eco, l’émission dédiée à l’économie azuréenne du Groupe Nice-Matin réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur et nos confrères de Tribune Côte d’Azur.
Alors que le Festival du film de Cannes vient de donner le coup d’envoi de la haute saison touristique, Bruno Mercadal, directeur général de l’hôtel 5 étoiles Royal Riviera à Saint-Jean-Cap-Ferrat mais aussi vice-président de la branche Hôtellerie de l’Umih Nice-Alpes-Haut Pays (Union des Métiers et des Industries de l’hôtellerie), abordera les différents défis auxquels fait face le secteur. Rassurez-vous, l’offre est variée et de qualité sur la Côte d’Azur.
Après le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité économique maralpine, la séquence En Coulisse nous rafraîchira en faisant découvrir la fabrication des glaces artisanales et 100% made in France de Los Pistoleros. Pas moins de 20 000 délices givrés sortent quotidiennement de leur atelier de fabrication du Cannet.
Enfin, Margot Michel, cofondatrice et directrice commerciale de la startup niçoise SpecGen sera la Pitcheuse du mois. Elle expliquera comment sa solution permet de gagner un temps précieux dans la rédaction et la réponse aux appels d’offres.
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00:00Bonjour à tous et bienvenue à ce 24e numéro de Territoire Eco. Territoire Eco, c'est l'émission
00:17dédiée à l'économie azuréenne du groupe Nice Matin, réalisée en partenariat avec la Chambre de
00:22Commerce et Industrie Nice Côte d'Azur et nos confrères de Tribune Côte d'Azur. Avec moi sur
00:26le plateau pour présenter l'émission, les papesses de l'économie azuréenne, j'ai nommé Agnès Farudia,
00:33journaliste éco du groupe Nice Matin et Isabelle Ozias, rédatrice en chef de Tribune Côte d'Azur.
00:38Et première partie de ce Territoire Eco, la grande interview.
00:42Alors que le festival du film de Cannes vient de donner le coup d'envoi de la saison touristique,
00:55nous recevons aujourd'hui Bruno Mercadal. Bruno, bonjour.
00:59Bonjour, merci pour votre invitation.
01:01Vous êtes le directeur général de l'hôtel 5 étoiles, le Royal Riviera à Saint-Jean-Cat-de-Ferrat
01:05et vous êtes aussi le vice-président de la branche hôtellerie, de l'union des métiers
01:10et des industries de l'hôtellerie, UMI, Nice, Azur et OPEI.
01:14Exactement.
01:17Alors, on va commencer sans tout tarder.
01:21Pouvez-vous nous dresser le panorama de l'hôtellerie et de la restauration dans les Alpes-Maritimes ?
01:25Alors, l'activité dans notre industrie, je vais donner les chiffres généraux, c'est 75 000 emplois,
01:336 milliards et demi générés par l'activité touristique, 12 milliards générés en tout,
01:38puisque les touristes consomment aussi à côté.
01:41Et c'est un peu plus de 600 hôtels, avec près d'un tiers qui sont dans la catégorie 4 et 5 étoiles
01:48et uniquement 5% en 5 étoiles.
01:51Et c'est à peu près 3 500 restaurants, dont 35 étoilés, si on retire la restauration rapide.
02:00Voilà, puisqu'en tout, sinon c'est 6 000 avec la restauration rapide, mais en restauration pure, c'est 3 500.
02:05Et très rapidement, le Royal Riviera ?
02:07Alors, le Royal Riviera, c'est un hôtel que j'irai depuis très longtemps.
02:11C'est rare, parce que les directeurs qui restent aussi longtemps que moi, 23 ans, ce n'est pas fréquent.
02:15C'est un hôtel où il y a 86 chambres, nous avons 180 collaborateurs pendant la saison d'été.
02:21Et c'est un hôtel qui a deux restaurants, dans lesquels nous avons fait beaucoup de rénovations.
02:27C'est un très beau produit et je vous invite à venir le découvrir,
02:30même si je sais que parmi vous, il y en a qui le connaissent bien.
02:33Avec plaisir. Agnès ?
02:35Première question, comment se présente la saison 2025 après une belle année 2024 ?
02:40Alors, la saison 2025 se présente très très bien.
02:43L'année 2024, ça a été une année historique.
02:46On était resté avant le Covid sur une année 2019 qui était l'année historique, qui était l'année référence.
02:51Et puis ensuite, après le Covid, 2022, 2023, 2024, ça n'a cessé de progresser.
02:56Et 2025, on a beaucoup d'avance et c'est le cas.
03:00Je vais parler uniquement des hôteliers qui sont représentés, des restaurateurs qui sont représentés par notre syndicat, donc Nice, Azur et Alpes.
03:08Et ça se présente plutôt bien après un premier trimestre qui a été un peu plombé malheureusement par le mauvais temps.
03:14Voilà, ça a été un peu compliqué, surtout qu'on n'était pas habitué à avoir d'aussi longues périodes de pluie.
03:22Donc, tous ceux qui ont des terrasses ont été pénalisés.
03:25Et puis, c'est vrai qu'il y a eu une offre aussi à Nice qui s'est développée, qui reste ouverte toute l'année,
03:29des nouveaux rooftops, des nouveaux hôtels, des nouveaux restaurants et que ça diminue un petit peu la clientèle.
03:34En tout cas, si le premier trimestre a été un peu mitigé, même s'il n'était pas franchement mauvais,
03:40l'année s'annonce encore exceptionnelle et je pense que ce sera l'année record après 2024.
03:45Enfin, après 2024, 2025 sera une nouvelle année record.
03:49On parle beaucoup d'attractivité sur la Côte d'Azur en général et dans les Hauts-Pays.
03:55Quels sont ces atouts ? On sait qu'il y a de nouvelles formes touristiques qui se sont mises en avant,
04:00des saisons qui sont un peu complémentaires.
04:02Alors, l'attractivité à Nice, ça fait 35 ans que je suis arrivé à Nice.
04:10Et à la base, j'étais arrivé pour deux ans, ça fait 35 ans que j'y suis.
04:14Et c'est donc une ville que je connais bien.
04:17Et on avait un peu cette tendance, enfin on avait, je pense que tous les gens qui voyagent
04:21avaient un peu limité Nice au soleil, à la mer, alors que c'est une ville qui a bien plus à offrir.
04:28Et quand je vois l'évolution qu'il y a eu pendant ces quelques décennies,
04:34aujourd'hui on peut dire qu'on est une ville bien entendu de mer, de soleil,
04:39mais aussi de montagne pour ceux qui aiment le ski, de culture, d'événements sportifs, de gastronomie.
04:45On a une concentration de restaurants étoilés qui est assez exceptionnelle.
04:49Et ça, c'est vraiment un énorme changement par rapport à ce que j'ai connu il y a 35 ans.
04:56Je ne voudrais pas avoir l'air d'être un ancien combattant,
04:58mais j'ai connu Nice en arrivant et en venant de Paris,
05:02qui était une ville un petit peu timide, où on organisait des petits événements,
05:06on ne visait pas très haut, peut-être qu'on avait peur,
05:10parce qu'on était encadré par Cannes et par Monaco.
05:14Et j'ai connu aussi Nice complexé par rapport à l'hôtellerie,
05:18parce qu'on sait que l'hôtellerie canoise, avec tous les palaces qui sont situés sur la croisette,
05:22rayonnait de partout, on sait qu'à Monaco, avec la société des mains de mer
05:25et tous les palaces monégasques, ça ne laissait pas beaucoup de place à Nice.
05:29Et surtout, l'offre hôtelière de la ville de Nice était un petit peu en retrait.
05:33Ça a changé, oui.
05:34Pardon ?
05:35Ça a changé.
05:36Mais alors, je dois dire que ça a bien changé.
05:38Et quand on voit ce qui se passe à Nice, entre les rénovations du Negresco,
05:41la création du spa, l'arrivée de l'Anantara,
05:43l'arrivée du Victoria Maison-Albar,
05:46l'arrivée de l'Hôtel du Couvent,
05:47dans un autre style de Mama Shelter à Riquet,
05:50je veux dire, Nice est une ville aujourd'hui qui bouge,
05:53qui a beaucoup à offrir,
05:55qui a rattrapé son retard.
05:56Et je ne voudrais pas fâcher les communes,
05:59enfin, le pays, je ne voudrais pas fâcher Monaco et Cannes,
06:01mais aujourd'hui, quand il se passe quelque chose, un bel événement,
06:04c'est souvent à Nice que ça se passe.
06:06Et ça, je pense que c'est une volonté des équipes
06:09de l'Office de Tourisme Métropolitain
06:11et de la municipalité, bien sûr.
06:12Mais ce n'est pas que Nice qui est monté en gamme,
06:15c'est toute la Côte d'Azur qui a une belle offre hôtelière
06:17et de restauration.
06:19Toute la Côte d'Azur a une belle offre,
06:20mais je crois que c'est Nice qui a le plus rattrapé
06:24un retard que la ville avait.
06:27Voilà, Cannes et Monaco,
06:29ils ont toujours eu beaucoup de palaces,
06:30beaucoup de beaux hôtels bien situés.
06:31Aujourd'hui, à Nice, on avait une offre hôtelière
06:33qui était un peu en deçà de ce qui se passe
06:36à Cannes ou à Monaco,
06:37ou même à Paris, ou même à l'international.
06:39Et aujourd'hui, on a vraiment une offre hôtelière
06:41qui détonne.
06:42Quand vous regardez la perspective
06:43de l'avenue de Verdun,
06:45avec l'arrivée des deux nouveaux hôtels
06:46par rapport à ce que c'était avant,
06:48et plus le centre commercial
06:49avec des boutiques de luxe,
06:50je veux dire, on offre aujourd'hui à Nice
06:52autre chose que ce qu'on offrait
06:53il y a même dix ans.
06:54Ce qui va bien avec aussi la cible de clientèle visée ?
06:58Également, je crois que là encore,
07:00c'est une volonté de tout le monde,
07:02même si je le répète,
07:03en cinq étoiles,
07:04on n'est que 5% d'établissements
07:06qui sont en cinq étoiles,
07:08mais il y a une volonté de remonter le niveau
07:10de la clientèle qui vient nous visiter,
07:15choisir un tourisme de qualité
07:17plutôt qu'un tourisme de masse.
07:19Là encore, je crois que le maire utilise
07:20souvent l'expression
07:21tourisme choisi plutôt qu'un tourisme subi.
07:24et l'arrivée de ces nouveaux hôtels
07:26forcément fait qu'aujourd'hui,
07:28on a une clientèle plus haut de gamme
07:29que ce qu'on avait avant.
07:30On a une attractivité
07:31qui est aussi, il faut le dire,
07:33créée par les hôtels.
07:34Je veux dire que Monaco sans les palaces
07:36ou Cannes sans les palaces,
07:37ce ne sont pas les mêmes lieux.
07:40Et on sait qu'aujourd'hui,
07:41l'hôtellerie participe à la réputation
07:43d'une destination.
07:44Et au niveau des défis
07:45qu'on peut rencontrer
07:47pour rendre encore plus attractive la région,
07:50qu'est-ce qui peut coincer
07:51ou quels défis sont à relever ?
07:53Eh bien, vous savez, aujourd'hui,
07:55non, non, non.
07:56Si on parle, si je parle que de l'hôtellerie,
07:58les défis, il y a beaucoup
08:00qui concernent le RSE
08:01parce qu'on sait très bien
08:02que beaucoup veulent opposer
08:05l'écologie à l'économie.
08:10Souvent, on pointe du doigt
08:11les acteurs du tourisme
08:12parce qu'il y a les avions,
08:13parce qu'il y a l'hôtellerie
08:15qui consommerait plus d'eau
08:17que les particuliers,
08:18même si des études ont prouvé
08:20que ce n'était pas flagrant.
08:22Mais aujourd'hui, à Nice,
08:23on peut venir en voiture,
08:24on peut venir en train,
08:25on peut venir en avion.
08:26On a plein de clients,
08:27c'est même étonnant dans les 5 étoiles,
08:29qui viennent avec des vélos
08:30parce qu'ils veulent se balader.
08:32Alors, c'est vrai que pour amener le vélo,
08:34il faut un moyen de transport.
08:35Mais il y a des clients qui viennent ici,
08:37qui se baladent à vélo
08:37et qui visitent la région à vélo.
08:40Des défis pour nos métiers,
08:41c'est aussi le renouvellement
08:42parce qu'on voit
08:43qu'on est dans des cycles
08:44de plus en plus courts.
08:45Avant, les palaces,
08:46les hôtels de luxe s'installaient
08:47et ils ne changeaient pas leur déco
08:49pendant 10 ans, 20 ans, 30 ans,
08:50ça ne dérangeait personne.
08:51Aujourd'hui, on est dans des cycles,
08:53c'est lié aussi aux réseaux sociaux
08:54où les gens sont friands d'images,
08:56ils sont gavés d'images
08:57de ce qui se passe à Dubaï,
08:58de ce qui se passe en Asie,
08:59de ce qui se passe aux Etats-Unis.
09:01Et on est confronté aussi
09:02au renouvellement
09:03pour rester un petit peu dans le coup.
09:05Et on est aussi,
09:06évidemment, confronté
09:07aux défis sociaux
09:09puisque recrutés
09:10dans notre métier,
09:12c'est devenu compliqué.
09:14On sait que c'est les métiers
09:15qui sont le plus en tension
09:16encore actuellement
09:17et là où il y a le plus de postes
09:18à pourvoir,
09:20c'est l'hébergement
09:20et la restauration.
09:22Mais on le sent,
09:22on le sent
09:22parce qu'on a énormément
09:23de mal à recruter.
09:24Donc, c'est un petit défi
09:27là aussi.
09:27Et puis, c'est même un défi
09:28entre nous
09:28parce qu'entre établissements,
09:30il faut qu'on soit
09:31plus attractif
09:32que nos voisins.
09:34Donc, c'est du salaire,
09:35c'est du management bienveillant
09:37parce qu'on oublie ça.
09:39Les salariés
09:39ne restent pas forcément
09:40pour un salaire
09:41même si tout le monde
09:42travaille pour l'argent
09:42mais parce qu'ils sont bien traités,
09:44parce qu'on leur permet
09:45d'avoir des perspectives
09:46d'évolution,
09:47parce qu'on leur permet
09:48d'être heureux
09:49tout simplement.
09:50Et moi, je fais ce métier
09:51depuis 40 ans
09:52et j'ai toujours considéré
09:54qu'il fallait préserver
09:55l'équilibre
09:56entre la vie personnelle
09:58et la vie professionnelle.
09:59Ceux qui me disaient,
10:00vous savez,
10:00il y avait une phrase
10:01qui revient très souvent,
10:02on dit,
10:02quand on a des problèmes,
10:03il faut les laisser
10:04à la porte.
10:05Mais quelle est la personne
10:06lorsqu'elle a perdu un proche,
10:08lorsqu'elle vient
10:08de se séparer,
10:10qui est capable
10:10de laisser ses problèmes
10:11à la porte.
10:12Donc, si on n'est pas capable
10:12d'intégrer ça
10:13dans le management
10:13pour faire en sorte
10:14que les gens soient heureux
10:16chez nous,
10:17même s'ils sont malheureux dehors
10:18si on fait attention à eux,
10:20je crois que ça fait partie
10:21des critères
10:22d'attractivité
10:23qui font qu'un employé
10:24choisit un établissement
10:25plutôt qu'un autre.
10:26En tout cas,
10:27en ce qui me concerne,
10:27je veille à ça
10:28et je demande aux équipes
10:29qui travaillent avec moi
10:29de veiller à ça.
10:29Combien de salariés
10:30chez vous ?
10:31En saison,
10:32on est 180
10:32et en basse saison,
10:34on est 70.
10:36Et justement,
10:37en saison,
10:37180 saisonniers.
10:39Comment vous faites
10:39pour les loger ?
10:40Est-ce que vous proposez
10:40quelque chose ?
10:41Est-ce que c'est compliqué ?
10:42Alors,
10:43le logement,
10:43c'est devenu,
10:45et pas seulement
10:47au Royer-le-Rivière,
10:48même si nous,
10:49c'est un peu plus exacerbé
10:50parce qu'on est à Saint-Jean-Capferrat
10:51et qu'on n'est pas
10:52dans une grande ville.
10:52Donc, c'est encore plus compliqué.
10:54Surtout que les logements
10:55à Saint-Jean,
10:55à Beaulieu,
10:55à Villefranche,
10:56les villes qui nous entourent
10:57sont excessivement chères.
10:58Donc, nous,
10:59on loue des appartements
11:00et on dépense entre,
11:01je parle juste pour le Royer-le-Rivière,
11:02entre 300 et 350 000 euros
11:04par an de logement
11:05pour loger les salariés.
11:07Dans des bonnes conditions.
11:08Parce que nous,
11:09on ne prend pas des studios
11:10où on met six personnes
11:11à l'intérieur.
11:13On fait attention aussi
11:14à la qualité du logement
11:15pour que les gens également
11:16soient contents
11:17de venir chez nous
11:17plutôt que dans un hôtel concurrent.
11:20Ça vous assure une stabilité ?
11:21Ça ne l'assure pas,
11:22mais en tout cas,
11:23ça y participe beaucoup.
11:25Quelle solution
11:26l'UMI peut-elle mettre en place
11:27pour justement
11:28faciliter le logement
11:30des saisonniers ?
11:30Alors, il y a une première initiative
11:32qui a été prise
11:34avec la maison des saisonniers
11:35puisque le lieu
11:36a déjà été défini.
11:38Le projet est soutenu
11:39par la mairie.
11:40Là, c'est l'UMI
11:41qui est l'instigatrice de ça.
11:42Il va y avoir 45 logements
11:44qui vont permettre
11:45de loger
11:45à peu près 90 personnes.
11:47On sait que ce n'est pas assez
11:48puisqu'il y a énormément
11:49de saisonniers
11:49qui viennent passer
11:50la saison à Nice.
11:51Je reviendrai là-dessus après
11:52parce que quand on parle
11:53de saison à Nice,
11:54vous savez aussi,
11:54on parlait de l'attractivité.
11:55C'est cette volonté
11:56de faire de Nice
11:57une destination
11:584 saisons.
11:58Toute l'année, oui.
11:59Mais je reviens là-dessus.
12:00Donc, on va loger
12:0190 saisonniers.
12:03C'est un premier pas.
12:04Ça continue.
12:05Il faut souligner aussi
12:06l'aide du CRUS
12:08parce que le CRUS
12:10aide énormément
12:10avec les logements
12:11étudiants,
12:13les professionnels
12:15pour loger
12:16des saisonniers.
12:17Et puis après,
12:18chacun se débrouille
12:20et réfléchit
12:20à des solutions.
12:21et ça peut
12:23nous amener
12:24à parler
12:24d'Airbnb
12:25mais j'imagine
12:26que c'est une
12:26de vos questions
12:27donc je vous laisserai
12:28aborder le sujet
12:29Airbnb indépendamment.
12:31Tout à fait.
12:32Quel est
12:32le sentiment
12:34devant cette concurrence
12:36alors que certains
12:37jugent carrément déloyale
12:39au sein des instances ?
12:42C'est quoi la position
12:42de l'UMI
12:43par rapport
12:43à ces plateformes
12:44Airbnb et les autres ?
12:46Parce qu'on essaie
12:46souvent
12:47de nous opposer
12:49et dire
12:49j'ai encore lu dans un article
12:50il y a quelques jours
12:51que c'était les hôteliers
12:52qui étaient les plus virulents
12:54contre Airbnb
12:54mais c'est pas vrai
12:56parce que les hôteliers
12:57en fait depuis le début
12:58ne s'opposent pas
12:59frontalement à Airbnb
13:00les hôteliers
13:02enfin notre profession
13:03dit simplement
13:03il faudrait réguler
13:04et il faudrait que
13:06ce qu'on nous impose
13:07soit aussi imposé
13:08à Airbnb
13:10et je parle de
13:12de sécurité
13:13je parle de tarification
13:14je parle d'hygiène
13:16je parle de fiscalité
13:18il y a plein de sujets
13:19pour lesquels
13:20on a dit
13:20et je vais expliquer
13:22pourquoi après
13:23il faudrait qu'il y ait
13:24un petit peu
13:24d'équivalence
13:27entre ce qui se passe
13:27chez nous
13:27et ce qui se passe
13:28sur Airbnb
13:29et ça m'amène
13:31à dire deux choses
13:31sur Airbnb
13:32c'est que
13:33vous savez souvent
13:34on parle d'uberisation
13:35on dit Airbnb
13:37fait partie de l'uberisation
13:38mais je ne suis pas
13:39tout à fait d'accord
13:40avec ça
13:40parce qu'un chauffeur Uber
13:41en général
13:42il fait ce métier
13:47il fait du Uber
13:48pour gagner sa vie
13:48alors que
13:49les sociétés
13:51qui se montent
13:52en Airbnb
13:54elles font
13:56ça
13:57elles font l'acquisition
13:57de logements
13:58qu'elles mettent
13:58sur Airbnb
13:59avec des avantages
14:00dont on vient de parler
14:02tout simplement
14:03pour acquérir
14:04des biens
14:05qui sont
14:06partiellement
14:08ou presque entièrement
14:09financés
14:10par des touristes
14:11alors que le chauffeur Uber
14:12lui
14:12il ne fait pas Uber
14:14pour se payer une voiture
14:14parce qu'une fois
14:15au bout de trois ans
14:16quand il a fait
14:17150 000 kilomètres
14:18sa voiture
14:19il peut la mettre
14:19à la poubelle
14:19ça a été dévoyé
14:20par rapport
14:21au postulat de départ
14:22le postulat de départ
14:23et les accords
14:25de gré à gré
14:25entre particuliers
14:26ceux qui arrondissent
14:27leur fin de mois
14:27en louant leur appartement
14:29parce qu'ils sont en vacances
14:30je veux dire
14:31tout ça c'est bien
14:31mais à partir du moment
14:32où vous avez des sociétés
14:33qui se montent
14:34et qui sont capables
14:35j'en ai vu un autre jour
14:35à la télé
14:36où il expliquait
14:37qu'il avait 40 appartements
14:38on n'est plus
14:39on n'est plus
14:40dans l'ubérisation
14:41on est dans l'industrie
14:42sans compter
14:43que ça participe
14:44au problème
14:44à la problématique
14:45du logement
14:46qu'on rencontre
14:46pour loger
14:47les salariés
14:47et les saisonniers
14:48c'est ça dont j'ai parlé
14:49tout à l'heure
14:49c'est qu'effectivement
14:50pas seulement pour les saisonniers
14:51mais tout simplement
14:52pour les actifs
14:53je veux dire qu'on sait
14:53qu'il y a une crise
14:54du logement
14:54dans notre région
14:55dans notre ville
14:56pour les actifs
14:57et cette situation
14:59d'Airbnb
14:59y participe
15:00là aussi je sais
15:01que le maire
15:02veut réduire
15:02parce que je crois
15:03qu'on est à 15 000
15:04logements Airbnb
15:05pour information
15:07sur Nice
15:0711 000 chambres d'hôtel
15:0915 000 logements
15:10Airbnb
15:11et dont beaucoup
15:12sont avec
15:143 lits
15:154 lits
15:155 lits
15:16et je vais dire
15:18une autre chose
15:18sur Airbnb
15:19si vous me laissez
15:19encore une minute
15:20c'est que
15:21quand on représente
15:2215 000 logements
15:24qu'on est capable
15:25donc de faire venir
15:2630 000
15:2740 000
15:27une capacité d'accueil
15:28de 30 000
15:2940 000 touristes
15:30par jour
15:31je veux dire que
15:32le touriste
15:34qui va séjourner
15:35dans un Airbnb
15:36on lui doit une expérience
15:38c'est quelqu'un
15:38qui vient vivre
15:39notre région
15:40c'est quelqu'un
15:41qui vient vivre
15:41une expérience
15:42chez nous
15:42et c'est logique
15:44ou plutôt
15:44ce n'est pas logique
15:45que les autorités
15:47touristiques
15:47n'aient pas de vue
15:49sur ce qui se passe
15:49dans les Airbnb
15:50alors il y en a
15:50qui font très bien
15:51leur travail
15:51on est d'accord
15:52mais à partir du moment
15:54où on représente
15:55une telle capacité
15:57moi je trouve
15:58qu'on devrait être
15:59on devrait participer
16:00ou on devrait nommer
16:01un représentant
16:02qui participe
16:04à la stratégie touristique
16:05de la ville
16:06de Nice
16:06et de sa métropole
16:07comme les hôteliers
16:08le font
16:09c'est absolument
16:10pour moi
16:11c'est absolument pas normal
16:12d'accueillir 40 000 personnes
16:13et de pas savoir
16:14comment elles vont être traitées
16:15parce que ce touriste
16:16qui dort dans un Airbnb
16:17c'est quelqu'un
16:18qui va parler
16:19de notre destination
16:20c'est quelqu'un
16:21qui va parler
16:21de nous
16:22niçois
16:22de notre façon
16:23de les accueillir
16:23c'est quelqu'un
16:24qui va parler
16:24des restaurants
16:25on en revient
16:26à la problématique
16:27de la professionnalisation
16:28de ces plateformes
16:29et de ces locaux
16:31du voire
16:31de la courte durée
16:32et de leur contrôle
16:33mais je le répète
16:34à partir du moment
16:34où tout ça est encadré
16:36proprement
16:37et vous savez à la fin
16:38la seule chose
16:38qui m'inquiète moi
16:39c'est le touriste
16:39au bout qui est là
16:40qui vient
16:40qui vit une expérience
16:41qui vient chez nous
16:42qui a choisi notre destination
16:44et la seule chose
16:45qui devrait nous inquiéter
16:46c'est lui
16:47pas la façon
16:48pas savoir
16:49si on va pouvoir
16:49couvrir le crédit
16:52qu'on a sur un appartement
16:53avec l'argent
16:54que nous laissent
16:54les touristes
16:55voilà
16:55ma démarche
16:56c'est la même
16:57depuis 40 ans
16:57je fais attention
16:58à ce que
16:59j'offre
17:00aux gens
17:01qui viennent me rendre visite
17:02voulant sur un autre sujet
17:04le président Macron
17:05a prévu
17:06de changer
17:07le rythme scolaire
17:08et de changer
17:08ce calendrier
17:09est-ce que le changement
17:10de vacances scolaires
17:11peut influer
17:12sur la fréquentation touristique ?
17:14alors je pense
17:15que ça peut influer
17:16sur certaines catégories
17:17qui reçoivent moins
17:18d'étrangers
17:18même s'il peut y avoir
17:20des passerelles
17:21il y a certains pays
17:21qui ont des vacances communes
17:23avec nous
17:23je ne sais pas
17:24si ça va changer aussi
17:24je crois qu'on est
17:25en France
17:26le pays
17:27qui a le plus
17:28d'heures
17:29d'écoles
17:30par rapport aux autres
17:31pays européens
17:32je crois que ce qu'il souhaite
17:33c'est réduire
17:34s'il réduit
17:34ça voudrait dire
17:35qu'il y aura plus
17:35de dans l'île
17:36plus de touristes
17:36mais ça va surtout
17:37concerner
17:38la catégorie des hôtels
17:39ou les départements
17:41qui font plus
17:41de clientèle française
17:42si vous regardez
17:43par exemple
17:43le Var
17:44ou les Bouches-du-Rhône
17:44ils ont une typologie
17:45de clientèle
17:46qui est différente de nous
17:47par exemple
17:48en 5 étoiles
17:49nous c'est 80%
17:50d'étrangers
17:50et grosso modo
17:51tous les 5 étoiles
17:52sont entre 80
17:53et 90% d'étrangers
17:54après si vous allez
17:56dans le 1, 2, 3 étoiles
17:57on a une clientèle
17:58plus française
17:59plus européenne
18:00et ça peut donc
18:00impacter effectivement
18:01ceux qui sont dans cette catégorie
18:03ou ça peut peut-être
18:04impacter le Var
18:04où il y a une grosse proportion
18:05de clientèle française
18:07en tout cas
18:07plus importante
18:08que chez nous
18:08mais est-ce que ça va impacter
18:09la Côte d'Azur
18:10justement avec qui
18:11il y a un tourisme
18:12sur toute l'année
18:12alors
18:14ça c'est
18:16ça c'est presque
18:17il y a deux sujets
18:17parce que
18:18vous savez qu'il y a une campagne
18:19depuis
18:19depuis
18:21deux ans
18:22qui est
18:24un peu aussi portée
18:25par les changements climatiques
18:26parce qu'on se rend compte
18:27bon même si c'est faux
18:28sur le 1er trimestre
18:28parce qu'on a eu
18:29beaucoup de pluie
18:30mais une campagne
18:32qui vise à faire de Nice
18:34une destination
18:344 saisons
18:36parce que
18:36parce qu'il se passe
18:37plein de choses à Nice
18:38que c'est pas uniquement
18:39comme on l'a dit au début
18:40la plage et le soleil
18:41et il y a des restaurants
18:43il y a de la culture
18:43il y a des musées
18:44on peut aller faire
18:46des
18:47on peut aller à la montagne
18:48on peut aller en Italie
18:49c'est un point de départ
18:50formidable
18:51pour tout
18:51pour toute la région
18:52que Nice ira dit
18:53et
18:54du coup
18:59j'ai oublié
18:59c'était quoi
19:00votre question
19:00mais ça va me permettre
19:03de boire un coup
19:03parce que j'avais soif
19:04dites-moi
19:07justement
19:08est-ce que cette concertation
19:09sur le réponse folaire
19:10risque d'influer
19:12ou pas
19:12parce que
19:13le tourisme
19:14de 4 saisons
19:15de la Côte d'Azur
19:16oui
19:17oui
19:17puisque vous savez qu'à Nice
19:19les équipes
19:21de l'office de tourisme
19:23métropolitain
19:24du CRT
19:25depuis 2 ans
19:26avec les professionnels
19:27que nous sommes
19:28que nous représentons
19:29le Sotelier
19:29le restaurateur
19:30les pélagistes
19:30on travaille sur
19:32une campagne
19:34qui s'appelle
19:35Winter is the New Summer
19:36je vous laisse traduire
19:37c'est joli
19:38même en français
19:39l'hiver et le nouvel été
19:42voilà
19:43et qui vise à faire de Nice
19:44une destination 4 saisons
19:45parce qu'il n'y a pas
19:46que la mer
19:47elle soit à Nice
19:47il y a plein de choses
19:48à faire
19:48on l'a dit
19:49il y a la culture
19:49de la gastronomie
19:50il y a la montagne
19:51en Issyradi
19:52grâce à son aéroport
19:53qui reçoit 14 millions
19:54de passagers
19:56et qui offre aujourd'hui
19:56j'ai oublié de le dire
19:57mais
19:586 vols directs
20:02pour les Etats-Unis
20:03il y en avait 5 l'année dernière
20:04il y en a 6 l'année
20:05parce qu'on a rajouté
20:06enfin Frank Goldnadel
20:07a rajouté
20:08Washington
20:09donc on a
20:12une possibilité
20:13de faire de Nice
20:15une destination
20:16qui vit toute l'année
20:16et effectivement
20:17c'est là où l'impact
20:18des vacances
20:19peut avoir
20:19des répercussions
20:21sur les professionnels
20:22mais je reste optimiste
20:23je le suis toujours
20:24et je pense que
20:24si ça a un impact
20:25ça aura un impact positif
20:27alors outre cette particularité
20:29d'avoir 80% d'étrangers
20:30parmi votre clientèle
20:31vous avez une autre
20:32typicité au Royal Riviera
20:34c'est une communication
20:35un petit peu décapante
20:37sur les réseaux sociaux
20:38notamment sur Instagram
20:39on en parle
20:40monsieur Mercadal
20:41on ne peut pas parler
20:43de tout
20:43chère Isabelle
20:43vous le savez bien
20:44mais depuis le début
20:47l'histoire
20:48au Royal Riviera
20:49elle commence comme ça
20:50je l'ai dit
20:50je suis arrivé il y a très longtemps
20:51au Royal Riviera
20:51et le Royal Riviera
20:53c'était un peu
20:53le parent pauvre
20:54des palaces
20:54en tout cas
20:55palaces
20:55l'appellation commune
20:57et les 5 étoiles
20:57de la côte d'Azur
20:58et on a décidé
20:59d'en faire un petit peu
21:00un palace décalé
21:01un palace décontracté
21:02alors qu'il respecte
21:03évidemment les standards
21:04qu'exige notre profession
21:05mais en tout cas
21:06on en a fait
21:07un produit différent
21:07avec peut-être un peu plus
21:08d'humanité
21:09un peu plus de proximité
21:10entre les employés
21:11et les clients
21:11et surtout cette façon
21:12sympathique de passer
21:13des messages
21:14qu'on retrouve effectivement
21:16sur Instagram
21:17sur Facebook
21:18sur LinkedIn aussi maintenant
21:19et qui mettent en scène
21:20les employés
21:21qui participent toujours
21:22volontiers
21:22à des petites scénettes
21:24qu'on fait chaque année
21:25et des fois au milieu d'année
21:26on en a fait aussi
21:27pour le Covid
21:28avec des messages
21:29qui étaient plutôt poétiques
21:31parce qu'on ne fait pas
21:31que des choses loufoques
21:32on sait faire aussi
21:33des choses poétiques
21:35mais toujours en gardant
21:36enfin on le pense
21:38un peu d'élégance
21:40ça fait partie
21:41d'une vraie communication
21:42commerciale maintenant
21:43ces réseaux sociaux
21:45ouais c'est ancré
21:46les gens nous associent
21:47à ça
21:48et dans le bon sens
21:49parce qu'il y en a
21:49qui pourraient dire
21:50c'est pas des gens sérieux
21:51mais nous sommes sérieux
21:54et puis il y a un adage
21:55qui dit
21:55les gens qui ne rigolent jamais
21:56ne sont pas des gens sérieux
21:57donc c'est associé
21:59à notre image
22:00ça fait partie
22:01de notre culture
22:01et on continue
22:02on continue comme ça
22:04mais finalement
22:04un peu dans l'esprit
22:06du management
22:07qu'il y a au Royal Riviera
22:08où on ne veut pas
22:09que les clients
22:10qui arrivent chez nous
22:11soient impressionnés
22:12ou sentent
22:13une sorte d'oppression
22:14qu'on ressent
22:15quand on n'a pas l'habitude
22:16dans les hôtels de luxe
22:19chez nous
22:19il y a une sorte
22:20de bienveillance
22:20on peut arriver
22:21avec une vieille voiture
22:22et on sera traité
22:23de la même façon
22:23par le voiturier
22:24parce que de toute façon
22:25le voiturier
22:26il fonctionne comme ça
22:26il est dans cette philosophie
22:27et en plus
22:28il a été formé
22:29pour être aussi respectueux
22:30avec un type
22:31qui arrive avec une vieille
22:32l'ADA
22:32qu'avec une Rolls Royce
22:35on a le droit
22:36d'être excentrique
22:37en le roulant
22:39en l'ADA
22:39et ça fait partie
22:42aussi de notre ADN
22:43excentricité
22:43à condition
22:44je l'ai dit
22:45qu'elle respecte
22:45les standards
22:45de notre profession
22:46et l'intelligence artificielle
22:48dans tout ça
22:49alors l'intelligence artificielle
22:52vous savez
22:52j'ai la chance
22:53oui j'ai la chance
22:54d'avoir une fille
22:55qui a 14 ans
22:55moi j'en ai 62
22:57donc je vais laisser faire
22:58le calcul
22:58de l'âge
22:58à laquelle je l'ai eu
22:59et je regarde
23:00le monde évoluer
23:01à travers son prisme
23:03et ça m'intéresse beaucoup
23:04parce que l'intelligence artificielle
23:06c'est quelque chose
23:06de fabuleux
23:07quand on voit les capacités
23:08que ça a
23:08je suis allé à un séminaire
23:10chez nous
23:10dans le groupe
23:11puisque l'hôtel Royal Revira
23:12appartient à un propriétaire
23:14indépendant
23:14qui a plusieurs centaines
23:15d'hôtels
23:15donc on essaye
23:16de déployer
23:17l'intelligence artificielle
23:18dans nos hôtels
23:18notamment pour la partie
23:20analytique
23:20pour la partie financière
23:21quand on voit les capacités
23:23que ça a
23:24c'est bluffant
23:26mais c'est un peu
23:27c'est un peu
23:28comme les réseaux sociaux
23:29ça dépend de l'usage
23:30qu'on en fait
23:30et je parlais de ma fille
23:32qui me commente l'actualité
23:33au travers de ce qu'elle voit
23:33sur TikTok
23:34elle me parle de politique
23:36au travers de ce qu'elle voit
23:37sur TikTok
23:38j'ai peur que tout ça
23:41finalement
23:42fasse
23:43fasse une génération
23:45fasse une génération
23:47des générations
23:48de personnes
23:49qui sont convaincues
23:52qu'il vaut mieux
23:52être influenceurs
23:53à Dubaï
23:54en mangeant du chocolat
23:55de Dubaï
23:56plutôt que de travailler
23:58sur des choses
23:58qui sont des
23:59des choses
24:01de la vie
24:02des choses
24:03des métiers
24:03je ne sais pas trop
24:04comment l'expliquer
24:05mais je ne vous cache pas
24:06que ça m'inquiète un peu
24:07je lutte contre ça
24:08même si l'intelligence artificielle
24:10on l'utilise
24:10on l'utilise pour les messages commerciaux
24:13parce que ça fait
24:15ça crée une trame
24:16qu'on retravaille
24:17qu'on retravaille
24:18toujours derrière
24:21on peut l'utiliser
24:22pour des images
24:22même si également
24:23on fait très attention
24:25à ce qui sort
24:25parce que c'est souvent
24:26la même chose
24:27qui sortait dans un hôtel
24:28comme le nôtre
24:29où on a mis l'humain
24:30au premier plan
24:31que ce soit les clients
24:33ou les salariés
24:34je ne peux pas
24:36je ne peux pas tout laisser
24:37à l'intelligence artificielle
24:38il faut garder une singularité
24:39quand même
24:39c'est une sorte de combat
24:42de ma part
24:42peut-être un combat
24:43d'arrière-garde
24:44mais
24:45l'humain
24:47bordel
24:48alors on va dire
24:49on va résumer
24:50l'intelligence artificielle
24:52c'est plus pour faire
24:53du benchmark
24:54des études de marché
24:55que de la création
24:57de contenu
24:57à tout va
24:58en fait
24:59on fait de la création
25:00de contenu
25:00qu'on retravaille derrière
25:01c'est une aide
25:02ça nous sert de trame
25:03parce que ça a une puissance
25:04c'est quand même extraordinaire
25:05quand on commence
25:05à s'intéresser à ça
25:06j'ai aussi
25:07sur mon télé
25:07j'ai déjà de GPT
25:08sur mon téléphone
25:09pour les devoirs
25:09de ma fille aussi
25:10je prends une photo
25:11du truc
25:11quand ça fait les devoirs
25:12c'est assez incroyable
25:13et également
25:14pour le benchmark
25:16et également
25:17l'analyse du reporting
25:18et c'est aussi capable
25:19de vous faire des powerpoints
25:20même s'il faut les retravailler
25:21derrière
25:22mais je le rappelle
25:23je vous dis
25:23je trouve ça fabuleux
25:24c'est un outil formidable
25:25ça va encore évoluer
25:26mais en tout cas
25:27au Royal Riviera
25:27c'est une affaire d'hommes
25:30notre métier
25:30c'est une affaire d'émotion
25:31c'est une affaire de sensation
25:32et pour l'instant
25:33pour être honnête
25:34je n'ai pas trouvé d'émotion
25:35dans le chat de GPT
25:36mais je cherche
25:37et au sein de l'UMI
25:39justement
25:39est-ce que c'est une voie
25:41vers laquelle vous tendez ?
25:42pour l'instant non
25:43parce que les gens de l'UMI
25:44sont des émotifs aussi
25:45mais je suis convaincu
25:47très très très émotif
25:48je suis convaincu qu'un jour
25:48la nouvelle génération
25:49aura remplacé la nôtre
25:52celle de ceux qui ont
25:5350 ans, 60 ans
25:54ils se serviront
25:55de l'intelligence émotionnelle
25:56parce que tout le monde
25:57se servira de l'intelligence émotionnelle
25:58c'est tellement plus facile
25:59mais c'est en train de bouleverser
26:00même la façon
26:01dont on envisage
26:03le travail demain
26:04on peut se poser la question
26:05quand je vois les devoirs
26:06de ma fille
26:07est-ce que ça sert à quelque chose
26:08de savoir faire des fractions
26:10est-ce que ça sert à quelque chose ?
26:12on va
26:13peut-être une autre émission
26:16vous vous la posez souvent ?
26:18oui
26:18on va terminer
26:20sur cette interrogation
26:21merci à vous trois
26:23Bruno
26:23vous restez avec nous
26:24et nous allons passer
26:25au journal de l'écho
26:25merci à vous
26:26à moi c'est le diable
26:34Agnès, Isabelle
26:35les papesses de l'écho
26:37avec l'acuité intellectuelle
26:38que l'on vous connaît
26:39qu'avez-vous remarqué
26:40dans l'actualité économique
26:42azuréenne de ces dernières semaines
26:44je commence par
26:46les performances
26:47de nos grands groupes
26:48azuréens
26:49et elles sont plutôt bonnes
26:50c'est le cas pour Virbac
26:51le sixième laboratoire
26:52vétérinaire mondial
26:54installé à Caros
26:55avec un chiffre d'affaires
26:56consolidé
26:56de 375 millions d'euros
26:59je n'ai pas fait d'erreur
27:00sur le premier trimestre 2025
27:02soit une croissance
27:03de 4,9%
27:04et Virbac va maintenir
27:06ses prévisions de croissance
27:07de 4 à 6%
27:08c'est pas mal
27:09Isabelle
27:10et chez Robert T
27:11c'est sur les chiffres 2024
27:12que l'on s'est penché
27:13ils sont bons
27:14très bons même
27:15pour le leader mondial
27:16de la transformation
27:17des matières naturelles
27:18à l'usage
27:19des parfumeurs
27:20et des aromaticiens
27:21Philippe Maubert
27:22peut être un président
27:23heureux
27:23entre un gros achat
27:25celui de
27:25Phasex aux Etats-Unis
27:27et une refonte significative
27:28de l'actionnariat
27:29et bien le chiffre d'affaires
27:30du groupe a progressé
27:31de 12% entre 2023
27:33et 2024
27:34pour atteindre
27:36les 807,6 millions d'euros
27:39tirés par des segments
27:40parfumerie et matières premières
27:41particulièrement en forme
27:43et on passe à la vie
27:44des entreprises
27:45avec un autre chiffre
27:46qui va vous parler Bruno
27:47puisqu'il s'agit de 46 470
27:50projets de recrutement
27:51dans les Alpes-Maritimes
27:52alors c'est le dernier pointage
27:54de l'enquête livrée
27:55par France Travail
27:56une enquête qui révèle
27:57qu'il y a des postes
27:58à pourvoir
27:58on le voit
27:59mais qui révèle aussi
28:00qu'il y a des tensions
28:01persistantes sur certains
28:02segments au local
28:03notamment l'hôtellerie
28:04et la restauration
28:05on en parlait tout à l'heure
28:06exactement
28:07notamment sur la cuisine
28:08il y a des postes spécifiques
28:10qui sont très compliqués
28:11la cuisine
28:11les barmen
28:12les pâtissiers
28:13aujourd'hui
28:16il vaut mieux être
28:16chef pâtissier
28:17qu'avoir fait
28:2020 ans d'études
28:21après le bac
28:22j'ai cru vous dire
28:23journaliste
28:23non j'allais pas dire
28:25journaliste
28:26on allait ouvrir
28:27la porte
28:27on va rester dans
28:30l'hôtellerie
28:31restauration
28:31restons dans l'hôtellerie
28:33où il est un nom
28:34qui revient régulièrement
28:35dans l'actualité
28:36en ce moment
28:36c'est celui de
28:36Mauro Colagreco
28:38le chef triplement étoilé
28:39du Mirazur à Menton
28:40le voici
28:41qui signe l'offre culinaire
28:43de deux restaurants
28:44de Villa Mirae
28:45au Cap d'Antibes
28:46et il vient également
28:47de poser la première pierre
28:48de son hôtel
28:49à Menton
28:50un hôtel
28:51où au menu
28:52il y aura
28:5211 suites
28:53super luxe
28:54dont la livraison
28:54est prévue
28:55au troisième trimestre
28:562026
28:57on a hâte
28:57et on continue
28:59dans l'hôtellerie
28:59restauration
29:00on a fait honneur
29:01à votre venue
29:02Bruno Mercadal
29:03cette fois
29:05on va s'intéresser
29:06au volet formation
29:07on annonce à Nice
29:08l'arrivée
29:08d'une grande école
29:09l'école Ducasse
29:11qui doublerait
29:12sous la corde
29:13une autre grande école
29:14qui voulait s'implanter
29:15à Nice
29:15et qui va certainement
29:16s'implanter à Nice
29:17le groupe Vattel
29:18alors ce qui
29:19Ducasse devrait arriver
29:21peut-être même
29:22dès la rentrée prochaine
29:23et ce qui est intéressant
29:25c'est qu'en fait
29:26le groupe
29:26ne voulait absolument pas
29:28multiplier les campus
29:29en France
29:30il y a 3 sites à Paris
29:31et que Nice
29:32ça sera un petit peu
29:33l'exception
29:33qui confirme la règle
29:34ça c'est plutôt sympa
29:36pour notre devenir
29:37dans la restauration
29:38Retour aux origines
29:41de son monde
29:41pour Céline Molière
29:42la cofondatrice
29:43des Emily and the Cool Kids
29:46donc ces petits cookies
29:47qu'on peut trouver
29:48un peu partout
29:49en France
29:5030 points de vente
29:5130 franchises
29:52à peu près
29:53pour Emily and the Cool Kids
29:55en France et ailleurs
29:55et elle s'est lancée
29:56dans une aventure
29:57qui avait commencé
29:58pour elle
29:58en 2007
29:59en Californie
30:01et la voici
30:01qui ouvre son premier
30:02Emily and the Cool Kids
30:03là-bas
30:04elle est toute contente
30:05C'est à Santa Cruz
30:06à une heure de San Francisco
30:08que Céline Molière
30:09va donc fabriquer
30:10ses cookies
30:10made in Nice
30:12et puisqu'on est
30:13à l'international
30:14restons-y
30:14et parlons de Calisteo
30:16qui s'implante
30:16en Afrique
30:17avec un projet
30:18pilote d'assainissement
30:19d'eau
30:19dans une station
30:20d'épuration
30:21au Sénégal
30:22une première implantation
30:23pour la Clean Tech
30:25niçoise
30:26spécialiste
30:27de l'optimisation
30:28de la performance énergétique
30:29et qui illustre
30:30sa volonté
30:31de s'implanter durablement
30:32dans la transition écologique
30:34à l'échelle mondiale
30:35On continue
30:36sur le secteur industriel
30:38et si Safran
30:39s'installait à Caros
30:40En tout cas
30:41Yannick Bernard
30:42le maire de la commune
30:43s'est montré
30:44sacrément opportuniste
30:45en envoyant
30:46sa candidature
30:46spontanée
30:47au directeur général
30:49du groupe
30:49Olivier Andries
30:50après sa petite mésaventure
30:52du côté de la Bretagne
30:53où les écologistes
30:54ont rougné
30:55devant un projet
30:56d'implantation
30:57du groupe
30:58Quand on crée
30:59500 emplois
31:00ce n'est pas pour se faire
31:01accueillir par des tomates
31:02avait-il dit
31:03et bien à Caros
31:04nul doute
31:05qu'on n'a pas
31:05fait de réserve
31:06de fraises
31:06et qu'on aimerait bien
31:08que Safran
31:09pointe le bout
31:09de son nez
31:10Et ça bouge aussi
31:11en immobilier
31:12à Sofia Antipolis
31:13avec une nouvelle opération
31:14ambitieuse
31:15du promoteur
31:16Oudeum
31:16une filiale
31:17d'Altarea
31:17En effet sur l'excit
31:19d'Amadeus
31:20au Pimentard
31:21Oudeum
31:21livrera le campus
31:22des Amandiers
31:23un programme de logement
31:24cible dans les actifs
31:25et les étudiants
31:25de la Technopole
31:26un projet dont la Technopole
31:28a vraiment besoin
31:29donc 413 logements proposés
31:31un coût de l'opération
31:3230 millions d'euros
31:33à peu près
31:33pour une livraison
31:34mi-2027
31:35Et on reste sur la Technopole
31:38ou comme dans d'autres territoires
31:39il n'y a pas que le logement
31:41qui pose problème
31:42d'après pas mal d'enquêtes
31:44une entreprise sur deux
31:46en 2024
31:46auraient été victimes
31:48de cyberattaques
31:49alors Sophia Antipolis
31:50contre-attaque
31:51en inaugurant son campus cyber
31:53il y en aura 4
31:54sur la région à terme
31:56et l'objectif
31:56c'est de rassembler
31:57toutes les forces en présence
31:58élus
31:59institutions
32:00entreprises
32:01start-up
32:02écoles
32:03réseaux
32:03autour d'un combat commun
32:05pour lutter efficacement
32:06contre ce nouveau fléau
32:08une sorte de bouclier collectif
32:10privé et public
32:11pour au mieux
32:12déjouer les attaques
32:14et au pire
32:15réparer au plus vite
32:16les dégâts causés
32:17par les hackers
32:18on n'en parlait pas
32:19on n'a pas parlé justement
32:20de ce côté cybersécurité
32:21vous avez déjà déjoué
32:24des attaques
32:24vous
32:24soit à l'UMI
32:25soit au Royal Riviera
32:27alors à l'UMI
32:28je ne sais pas
32:28en tout cas
32:29au Royal Riviera
32:30on ne l'a pas déjoué
32:31puisqu'on a été piraté
32:33il y a 7 ou 8 ans
32:34sur le système de réservation
32:36en fait
32:36qui est un système
32:37tiers qui ne nous appartient pas
32:38mais ça a été vite réglé
32:40maintenant ça réagit
32:40de plus en plus vite
32:41et je ne suis pas sûr
32:42que l'hôtellerie
32:43bon tous les grands groupes
32:44ont été
32:44ont été hackés
32:46sur les données de réservation
32:47mais en général
32:48c'est vite réglé
32:49je ne pense pas
32:49qu'on intéresse vraiment
32:50les hackers
32:52tant mieux
32:53tant mieux
32:55pour l'instant
32:56on a tous les outils
32:59nous par exemple
33:00au Royal Riviera
33:00on a les serveurs
33:02qui sont sécurisés
33:03à Monaco
33:04dans des coffres forts
33:05qui ne sont pas
33:08à l'hôtel
33:09enfin dans des coffres forts
33:11numériques
33:12on m'a compris
33:12numériques
33:13allez on passe
33:14sur le volet clubbing
33:16et remise des trophées
33:17Agnès
33:17remise des trophées
33:18tout à fait
33:18Cote Innof 2025
33:20a remis ses trophées
33:22le 22 avril
33:22au Palais de la Méditerranée
33:24et sacré flopé
33:26de pépites
33:26récompensées
33:27je vous les lis
33:28parce qu'il y en a un paquet
33:29les cosmétiques éthiques
33:31de grâce
33:31la canopée
33:32les bateaux électriques
33:33de la niçoise
33:346N
33:35le champion
33:36Sophie Politin
33:37de l'énergie
33:37photovoltaïque
33:38TSE
33:39que nous avions reçu
33:40sur le plateau
33:41il y a quelques temps
33:42le grassoir Roberté
33:43pour sa croissance
33:44à l'international
33:45Mycophito
33:46et ses symbioses
33:47plantes champignons
33:48gagnantes
33:49et enfin Bodyguard
33:50qui est installé
33:51dans nos locaux
33:51et qui depuis Nice
33:52modère les contenus
33:53haineux en ligne
33:54Bodyguard
33:55cofondé
33:56et dirigé
33:57par Charles Cohen
33:57qui était également
33:59venu pitcher sa solution
34:00dans notre studio
34:02et c'était au mois de février
34:03Isabelle
34:03et trophée encore
34:05avec le prix
34:06Imotech 2025
34:07qui est dessiné
34:07par le CICA
34:08club immobilier
34:09de la Côte d'Azur
34:10qui cette année
34:11a sacré
34:12Vidétix
34:13une habituée
34:13des podiums
34:14qui vient d'être
34:15rachetée
34:15par la Suisse Technis
34:16et qui s'adresse
34:18maintenant
34:18plus particulièrement
34:20au secteur
34:21du bâtiment
34:21intelligent
34:22avec ses analyses
34:23de vidéosurveillance
34:24augmentées par
34:25l'intelligence artificielle
34:27et on salue
34:28la naissance
34:28du club
34:29ETI Sud
34:30ETI pour
34:30entreprise
34:31de taille intermédiaire
34:32l'antenne régionale
34:33a été lancée
34:34à Marseille
34:35et à sa tête
34:35on retrouve
34:36Geneviève Melconian
34:37une chef d'entreprise
34:38des Bouches du Rhône
34:39et Pierre Hippolito
34:40qui est le président
34:41actuel
34:42de l'union
34:42pour l'entreprise
34:43des Alpes-Maritimes
34:44Côté événement
34:45mesdames
34:45Côté événement
34:46depuis le 13 mai
34:47les Jeux de Sofia
34:48ont démarré
34:49et c'est parti
34:49pour 6 semaines
34:50de compétitions
34:51diverses et variées
34:52avec une cinquantaine
34:53de disciplines au menu
34:54l'année dernière
34:55pour la 30ème
34:56les compteurs
34:57avaient explosé
34:58avec 12 000 participants
35:00inscrits
35:00c'est le Sofia Club
35:01entreprise
35:02qui organise
35:03et qui espère
35:03faire encore mieux
35:04cette année
35:04et puis au palais
35:06des congrès
35:06d'Antibes-Jean-Lépin
35:07on a accueilli
35:08un tout nouveau rendez-vous
35:09c'est le Skin Summit
35:10qui se propose
35:11une fois tous les deux ans
35:12d'accueillir
35:12le top mondial
35:13de la dermatologie
35:15qu'on parle pharmacie
35:16ou cosmétique
35:17gros succès
35:18pour cette édition originelle
35:20qui a accueilli
35:20200 participants
35:21et la petite particularité
35:23c'est qu'en fait
35:24ce congrès
35:25s'adresse
35:25aux médecins
35:27aux chercheurs
35:28mais aussi aux industriels
35:29et même aux start-up
35:30et ce petit mélange
35:31c'est pas si courant
35:32dans ce genre de congrès
35:33donc fini la frontière
35:35entre la recherche fondamentale
35:36et la commercialisation
35:37tout le monde a bien compris
35:38que pour avancer
35:39il faut partir souder
35:41et on finit
35:43avec une triste nouvelle
35:43on finit
35:44avec le décès soudain
35:46de Pascal Biscromat
35:47le co-gérant
35:47des transports courbesses
35:48avec son frère Philippe
35:50donc il a succombé
35:51à une tumeur
35:53à 54 ans
35:54parti beaucoup trop tôt
35:55il laisse derrière
35:56un immense vide
35:57on a rendu un hommage
35:57sur notre site
35:59Trivucat aussi
36:01en s'en est chargé
36:02voilà une belle personne
36:04qui nous quitte bien trop tôt
36:05on envoie
36:06toutes nos condoléances
36:06à sa famille
36:07merci à vous mesdames
36:09pour ce résumé
36:09de l'actualité économique
36:10et à vous Bruno Mercadal
36:12nous passons désormais
36:13à la séquence en coulisses
36:15la séquence en coulisses
36:23va nous rafraîchir
36:24puisque nous partons
36:25du côté de Canet
36:26où nous découvrirons
36:27les secrets de fabrication
36:29des palétases
36:30de Los Pistoleros
36:31alors les palétases
36:32ce sont des glaces artisanales
36:33au bon goût de fruits
36:34mais pas que
36:35que les dirigeants
36:37ont ramenés
36:37dans Voyages au Brésil
36:38il y a une dizaine d'années
36:39il en sort
36:40quelques 20 000 unités
36:43par jour
36:43de leur atelier
36:44de fabrication azuréen
36:45les Pistoleros
36:46comme je disais
36:47qui fêtent leur 10 ans
36:48d'existence cette année
36:49se sont également diversifiés
36:51dans la pâtisserie
36:52et dans le snacking
36:53on regarde la vidéo
36:54le concept
36:55de Los Pistoleros
36:57vient du Brésil
36:57ce sont des glaces artisanales
36:59à la base
36:59de traditions mexicaines
37:00qui ont été
37:01amenées sur le marché brésilien
37:03et avec un énorme succès
37:05en voyant ça
37:06on s'est dit
37:06il faut ramener ça en France
37:07aujourd'hui
37:12sur le marché de l'impulsion
37:13il n'y a pas
37:14de glaces
37:14comme les nôtres
37:15c'est à dire que
37:16ce sont que des produits industriels
37:17nous on arrive avec
37:18des glaces artisanales
37:19et surtout des sorbets
37:19plein fruits
37:20avec une grande
37:21contenance en fruits
37:22ce qui fait qu'on a des glaces
37:23qui sont rafraîchissantes
37:24peu caloriques
37:25naturelles
37:26et encore une fois
37:26fabriquées français
37:27et aujourd'hui
37:31nous fêtons donc
37:32nos 10 ans
37:33après 10 ans
37:34ce sont
37:34des centaines
37:36de revendeurs en France
37:37même des milliers
37:38aujourd'hui
37:38grâce à des distributeurs
37:39avec qui nous travaillons
37:41qui distribuent nos produits
37:42partout en France
37:43à l'étranger aussi
37:44également
37:44nous avons 7 salariés
37:46à l'année
37:47et à peu près
37:48une trentaine
37:48en saison
37:49qui nous permettent
37:50de distribuer
37:51à peu près
37:521,5 million de glaces
37:53sur 2024
37:53donc pour un chiffre d'affaires
37:55de 1,6 million d'euros
37:56avec un objectif
37:57pour 2025
37:58de dépasser les 2 millions
37:59et ce qui est nouveau
38:00cette année
38:00c'est que nous avons
38:01notamment un partenariat
38:02avec un grossiste alimentaire
38:03qui s'appelle Krill
38:04qui travaille
38:05partout en France
38:06et qui nous a permis
38:07d'avoir les palétas
38:08Los Pistoleros
38:09référencés au Futuroscope
38:10ce qui a convaincu
38:11le Futuroscope
38:12c'est avant tout
38:12la qualité de nos produits
38:13et c'est d'ailleurs
38:14notre principale force
38:15commercialement
38:16plutôt que de faire
38:17de grands discours
38:17nous notre objectif
38:18c'est de faire déguster
38:19nos produits
38:19et une fois que les gens
38:20les ont goûtés
38:21ils sont conquis
38:22stratégiquement
38:25Los Pistoleros
38:26cherche à se diversifier
38:27avec de nouveaux produits
38:28on a la glace
38:29qui est extrêmement saisonnière
38:30et donc on a commencé
38:31à travailler avec
38:32d'autres produits
38:32des beignets
38:34des pâtisseries
38:34des préparations
38:35pour boissons
38:36comme les smoothies
38:37les frappés
38:37et l'objectif
38:38c'est de proposer
38:39un maximum de produits
38:40pour nos revendeurs
38:41avec la qualité
38:42de Los Pistoleros
38:42et donc pour nos 10 ans
38:44on organise
38:45un grand jeu concours
38:46avec une roue
38:46qui sera à tourner
38:47sur notre site internet
38:48avec plein de jeux à gagner
38:49Merci à Franck Fernandez
38:52qui a réalisé
38:53ce reportage vidéo
38:54très rafraîchissant
38:55place désormais
38:56à la dernière partie
38:56de Territoire éco
38:58le pitch de moi
38:59je vous remercie encore
39:00Bruno Mercadal
39:01de votre participation
39:02ô combien divertissante
39:04Merci à vous
39:06on s'est bien amusé
39:07et c'était très intéressant
39:08merci pour votre invitation
39:09Merci
39:10Place donc désormais
39:11au pitch du mois
39:12Quiconque a déjà rédigé
39:21ou répondu
39:21à des appels d'offres
39:23c'est combien
39:23la procédure
39:25est chronophage
39:25Margot Michel
39:26bonjour
39:27vous êtes la cofondatrice
39:28et directrice commerciale
39:30de la start-up
39:31missoise
39:31SpecGen
39:32alors vous avez développé
39:34une solution basée
39:35sur une intelligence
39:36artificielle propriétaire
39:37qui permet justement
39:38de gagner du temps
39:39et vous
39:40vous avez 90 secondes
39:42pour justement
39:42nous expliquer
39:43comment fonctionne
39:44votre solution
39:45et bien bonjour à tous
39:46et puis merci à l'équipe
39:47ministre matin
39:48de ma cure sur ce plateau
39:49je m'appelle Margot Michel
39:50et du coup je suis cofondatrice
39:52comme la dit Karine
39:52de SpecGen
39:53alors aujourd'hui
39:55je vais vous parler
39:56d'un sujet
39:56que beaucoup d'entreprises
39:57connaissent
39:58mais que peu aiment traiter
39:59les appels d'offres
40:0125 heures
40:02c'est le temps moyen
40:03que prend un responsable d'offres
40:05pour répondre
40:05à un appel d'offres
40:06et avec l'arrivée
40:08de l'IA générative
40:09il est possible
40:10de faire gagner du temps
40:11à ses équipes
40:12sur la charge technique
40:13pour pouvoir les laisser
40:15se concentrer
40:15sur la décision stratégique
40:17et c'est exactement
40:18ce que nous proposons
40:19avec SpecGen
40:20puisque nous avons développé
40:22une IA
40:22qui permet justement
40:24d'évaluer
40:25et de répondre
40:26aux appels d'offres
40:27de manière automatisée
40:28sécurisée
40:29et plus efficace
40:31donc en termes de résultats
40:33on est à 75%
40:35d'optimisation
40:35de temps
40:36par appel d'offres
40:37et nous proposons
40:39aussi une analyse
40:40de conformité
40:42exigence par exigence
40:43avec deux solutions
40:44une pour les acheteurs
40:45et une pour les soumissionnaires
40:47SpecGen
40:48c'est le fruit
40:49de 20 ans d'expérience
40:50dans les appels d'offres
40:52et dans
40:52la sécurisation
40:55de la sécurité
40:55des stockages
40:56de données en ligne
40:57et nous avons co-développé
41:00notre IA
41:00avec ITEROrganisation
41:02qui est un projet
41:02à 19 milliards d'euros
41:04et en seulement 4 mois
41:06nous avons pu faire
41:06économiser 1500 heures
41:08avec un ratio
41:09un retour sur investissement
41:11de 10
41:12donc voilà
41:13si jamais vous avez
41:14des appels d'offres
41:14à traiter
41:15et que vous souhaitez
41:16aider vos équipes
41:17à mieux rédiger
41:17mieux répondre
41:18et mieux évaluer
41:19et bien faites appel
41:20à SpecGen
41:21merci de m'avoir écoutée
41:22et merci Annie ce matin
41:23oh bravo
41:26j'avais l'impression
41:28de dégayer de fou
41:29bravo Margot
41:30merci à vous
41:31c'est la fin
41:32de ce territoire écho
41:33au numéro 24
41:34mais vous pourrez voir
41:35et revoir
41:35cette émission
41:36sur nos sites internet
41:37sur nos pages facebook
41:39et sur la chaîne youtube
41:40du groupe Nice Matin
41:41mais aussi sur le site internet
41:42de Tribune Côte d'Azur
41:44tribuca.net
41:45merci à vous tous
41:46de nous avoir suivis
41:47merci à Philippe Bertini
41:48à Franck Fernandez
41:50à la réalisation
41:51de l'émission
41:52merci à Chloé Vorgard
41:53à la conception
41:54merci à vous
41:55Agnès et Isabelle
41:56et nous nous retrouvons
41:58le mois prochain
41:59pour de nouvelles
42:00actualités économiques
42:01merci à vous
42:02merci à vous
42:03merci à vous
42:04merci à vous