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  • 30/05/2025
Le PSG défie l'Inter en finale de la Ligue des champions à Munich, samedi à 21h. L'After a ouvert le dossier Ousmane Dembélé. Acherchour et Charbonnier pense que l'attaquant parisien ne doit pas enfiler le maillot du joueur providentiel.

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Transcription
00:00La semaine dernière, je n'ai pas surkiffé la prestation d'Ousmane Dembélé, notamment en premier mi-temps.
00:06Je trouvais qu'il forçait un peu le jeu, un peu la passe, avec pas mal de déchets.
00:11Et j'y pense quand même sur sa fin de saison, où il est redescendu un peu de son nuage extraordinaire,
00:17de janvier jusqu'à fin mars, où à tous les matchs, c'était but, passe, dé.
00:23Il était ultra décisif, le nouveau Dembélé, le Dembélé 2.0.
00:28Mais il n'y a pas que cette facette-là d'Ousmane Dembélé, parce que sur la demi-finale, on a vu qu'il avait beaucoup manqué,
00:34notamment au retour au Parc des Princes, quand il avait été préservé.
00:38Qu'à l'aller, il avait été très important sur les 30 points à mut, dans sa manière d'être décisif, mais aussi dans le jeu,
00:44dans le fait de revenir dans le cœur du jeu, au milieu de terrain, pour faire du bien à ses coéquipiers.
00:50Et j'ai peur, je n'ai pas envie que Ousmane Dembélé s'enferme dans le joueur providentiel.
00:56Celui qui fait gagner le Paris Saint-Germain, en forçant le tir, en forçant la percée.
01:05J'ai envie de voir le Ousmane Dembélé, qu'on a vu sous Louis-Sénriquet, souvent.
01:08Celui qui fait jouer les autres, celui qui peut être à la passe, à l'avant-dernière passe,
01:13qui peut aussi mouiller le maillot, parce que c'est un joueur qui déclenche les premiers pressings,
01:18et il est très très important dans ça.
01:20Et de ne pas se frustrer s'il y a un match qui lui échappe.
01:26Moi, je me rappelle de Neymar, notamment, lors de la finale contre le Bayern,
01:29où il avait été très très frustré de cette finale, alors qu'il avait été très bon en demi et en quart de finale.
01:35Et il était complètement passé à côté.
01:36Et c'est intéressant qu'il parle de la gestion des émotions, parce qu'il y a aussi la Ligue des champions,
01:41mais il y a aussi un top 3 ballon d'or, un changement de dimension totale pour Ousmane Dembélé,
01:46s'il la soulève, parce qu'il rentre dans l'histoire à tout jamais de ce club,
01:50même dans le sport, enfin dans le football français.
01:55Il aura une place très importante d'être le leader offensif,
01:58d'être le leader offensif d'un club qui gagne la Ligue des champions comme le PSG,
02:02c'est tout sauf anodin.
02:04Et il ne faut pas qu'il se laisse griser par tout ça.
02:05Si demain, ça doit être quelqu'un d'autre qui doit faire la différence
02:10et qui doit y participer d'une autre manière,
02:12Ousmane Dembélé doit être dans cet état d'esprit.
02:14Je suis sûr qu'il le sera, mais je voulais quand même en parler,
02:17parce qu'on peut avoir ce syndrome-là du joueur qui doit faire la différence.
02:21Il a parlé d'ailleurs de ses finales.
02:22Et si ça doit venir naturellement, ça le sera et ce sera très très bien.
02:28Je ne suis pas en train de dire qu'Ousmane Dembélé, s'il doit mettre un doublé,
02:31qu'il laisse sa place à un autre, bien au contraire.
02:34Il a parlé de ses finales d'ailleurs, et notamment celle contre l'Argentine,
02:37où il était passé à travers.
02:38Il a justement dit dans un autre rôle qu'il était passé à côté.
02:44Il avait joué 40 minutes.
02:45Il l'avait dit.
02:47Lionel, qu'est-ce que tu penses justement de ce que vient dire Walid autour d'Ousmane Dembélé ?
02:52Oui, c'est ça.
02:54Ousmane le sait, c'est ce qu'il a dit dans sa conférence.
02:57Gérer les émotions, c'est le plus compliqué.
03:00Le plus compliqué et la gestion.
03:02Alors, s'il y en a qui vont savoir normalement bien gérer les émotions,
03:06ce sont les Italiens, puisque ça fait quand même pas mal de temps maintenant
03:10que ce groupe-là accède à la finale.
03:13Ils savent ce qu'il ne faut pas faire.
03:15Alors déjà, quand tu sais ce qu'il ne faut pas faire,
03:17tu avances vraiment dans cette finale.
03:21Ne pas jouer le match trop tôt, parce que si tu te le refais dans ta tête
03:25et que tu te vois, comme le disait Walid, que tu te vois tout seul performant et tout ça,
03:30tu vas surjouer ton match.
03:31C'est-à-dire que souvent, tu te passes des images avant les matchs,
03:35des images positives dans des situations qui arrivent collectivement.
03:40Tout ce que tu as vécu dans la saison et puis dans la nuit ou le matin du match
03:44ou depuis peut-être deux, trois jours.
03:45Donc il faut faire attention à ça, ne pas y penser trop tôt
03:48et surtout, ne pas trop se voir comme le Zorro, tu vois,
03:53où il n'y aura plus marqué Dembélé, mais il y aura marqué Zorro dans le dos.
03:55S'il y a marqué Zorro dans le dos, c'est foutu.
03:57Parce que un, ce n'est pas l'ADN cette année de Dembélé,
04:01parce que Dembélé a été performant tout simplement
04:04parce que l'ADN cette année de ce PSG-là qui nous fait tout ce qu'il fait,
04:09même certains Marseillais, on est obligé de le reconnaître,
04:13et bien c'est Louis-Sénriquet, c'est le collectif.
04:17Et Walid parlait des distinctions personnelles,
04:21elles n'arriveront de toute façon,
04:24ces distinctions personnelles n'arrivent jamais
04:27pour un joueur, pour un individu,
04:30lorsque le collectif n'est pas bon.
04:32Ça n'est jamais arrivé.
04:33C'est tout le temps un individu qui a été pris au milieu du collectif.
04:37Donc un, je me donne pour le collectif,
04:40le collectif va être génial parce que c'est l'ADN,
04:42c'est le PSG, c'est comme ça.
04:44Donc on reste comme on est, on fait ce qu'on sait faire.
04:47Jusqu'à maintenant, ça a marché, pourquoi ça ne marcherait pas ?
04:50Et deux, avec ce collectif, peut-être que j'aurai quelque chose.
04:54Et si je ne l'ai pas, j'aurai tout donné pour mon collectif.
04:56Et ça, c'est la plus belle des victoires.
04:57Merci.
04:58Merci.
04:59Sous-titrage FR ?

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