Le procès de treize personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, s'est ouvert devant la justice française.
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00:00Elle est un modèle d'accomplissement pour des milliers de jeunes gens et de jeunes filles à l'apprendre.
00:05L'affaire est particulièrement symptomatique et particulièrement dans le contexte actuel qu'on connaît.
00:31Les propos aujourd'hui, les discours de haine sur les réseaux sociaux prolifèrent et c'est une des missions de la LICRA de dénoncer ces propos et d'alerter sur le risque de tels propos dans la sphère publique.
00:49Vous avez notamment dans le message qui va accompagner la publication de la photo de la banderole une référence aux Français de souche et à cette opposition, à cette africanisation qu'il y aurait de la culture française.
01:03Donc effectivement, ils s'inscrivent dans toute une veine de messages.
01:08Tout ça ressort du grand remplacement.
01:10Tout ça charrie en fait un certain nombre de thèses ou d'idées racistes et qui souvent l'assument comme thème.
01:16Puisqu'aujourd'hui, Ayaka Moura est particulièrement intégrée, est très bien intégrée et qu'elle a parfaitement le droit de s'exprimer en France.
01:24D'autant plus que c'est d'autant plus problématique et d'autant plus contre-productif d'avoir critiqué Ayaka Moura qu'aujourd'hui, c'est elle qui fait réunir la France et pas le collectif des natifs.
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