Après seulement 1 an sur le banc de Sunderland, Régis Le Bris a obtenu la montée en Premier League. Il est l'invité de Génération After et nous raconte sa saison sur le banc outre-Manche.
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00:00Alors il est l'heure d'accueillir notre invité entrée dans le Sunderland promu en première ligue après une saison marathon de 51 matchs conclu par un barrage final complètement fou à Wembley contre Sheffield United, à guichet fermé bien sûr, Régis Lebris est dans Génération After, bonsoir Régis, très heureux de vous accueillir pour passer un petit moment avec nous, déjà bravo évidemment parce qu'on a suivi votre saison, on n'a pas vu tous les matchs, parce qu'il y en a beaucoup, vous en avez joué beaucoup, également c'est le propre du championship,
00:29juste votre émotion parce que nous on est en direct pendant notre émission pendant votre barrage final à Wembley, on le sait c'est toujours un événement exceptionnel à vivre, c'est les plus grandes ambiances européennes, toutes divisions confondues, comment vous avez vécu ça, vous qui découvrez encore chaque étape d'une vie de football en Angleterre ?
00:50C'est un environnement assez incroyable pour le football, c'est comme un temple, et en même temps c'est extrêmement éphémère, donc c'est très puissant, donc il y avait 35 000 supporters de Sunderland,
01:02ça se joue sur 17-18 minutes de la fin de ce match-là, et ensuite les événements s'enchaînent, ça part un peu dans tous les sens, on a envie d'être un peu contemplatif, et en même temps c'est puissant.
01:15Et c'est rarement très beau ce genre de match, si on parle de l'esthétisme du jeu, Régis ?
01:22Ouais, je crois que chacune des deux équipes avait ses options tactiques, et les joueurs jouaient une partie du match avant le match, pour moi c'était assez évident au moment de les observer,
01:34pendant la première mi-temps en particulier, et on ne peut pas leur en vouloir, parce que, un, l'événement il est absolument majestueux,
01:41les enjeux sont gigantesques, alors chacun a sa mesure, c'est par rapport aux spectateurs, c'est par rapport à leur carrière, c'est par rapport à ce que ça signifie pour le club, etc.
01:49Et puis il y a la fatigue d'une saison complète, donc le tout cumulé fait que ça reste des matchs tactiques, et puis quand ça s'emballe un peu,
02:00on sent que la retenue est un peu moins là, et puis il se passe quand même des choses intéressantes sur la fin du match.
02:06L'enjeu, on va en parler, l'enjeu est financier, on le dit chaque année.
02:09238 millions d'euros sur 90 minutes, plus les parachutes, David.
02:16Donc vous vous ramenez Sunderland en première ligue, 8 ans après, après des saisons galères, en championship,
02:22mais également un passage en Ligue 1, la troisième division anglaise, exactement Elton.
02:27Vous arrivez encore à vivre normalement, je sais qu'on vous a déjà posé la question, Régis Tobris,
02:31mais quand vous vous ramenez ce club, attention là on parle d'un club historique, avec identité extrêmement forte,
02:36Sunderland, qui a des titres également, qui remontent certes, mais en Angleterre.
02:41Comment a évolué votre rapport aux supporters et à la ville, surtout, depuis tout ça ?
02:45La passion est folle, je ne sais pas si je peux comparer à des clubs comme Lens ou Saint-Etienne en France,
02:53donc c'est un géant qui était un peu endormi pendant plusieurs saisons, je ne sais pas si vous avez suivi la série Netflix par exemple,
03:00où à la fois l'attachement et puis le désarroi des supporters, et pour autant ils sont toujours là,
03:05ils sont toujours là et c'est assez phénoménal, on fait 31 000 ou 32 000 abonnés sur l'année à domicile,
03:1240 000 en constant, donc les supporters ne nous lâchent jamais, et quand on va à l'extérieur, c'est un soutien phénoménal.
03:19Donc ensuite, évidemment, quand les résultats prennent, c'est un peu comme une bouffée d'oxygène pour eux,
03:24donc les attentes sont encore démultipliées, ce qui n'est pas forcément toujours en relation avec le niveau de l'équipe,
03:31mais il y a de la passion derrière tout ça, et puis quand ça se termine avec d'autant plus des scénarios qui étaient absolument fous,
03:38si on veut susciter de la passion, de l'attachement à un club, je pense qu'il faudrait écrire ce type de scénario,
03:44et on les a vécus sans que ce soit toujours explicable, donc à la fin, c'est juste phénoménal.
03:52– Alors, ce n'était pas gagné au départ, à votre arrivée l'été dernier, après une mauvaise saison précédente en Championship,
03:58terminée 16e, je crois, Sunderland.
04:00– Un petit très mauvais choix de coach en plus.
04:01– Oui, sans adjoint, vous arrivez en Angleterre, pays que vous ne connaissez pas et qui ne vous connaissez pas,
04:06la presse titrait à l'époque Régis Hou, Régis qui, comme Arsène Hou à l'époque, c'était la référence…
04:13– Ça va faire 23 ans derrière.
04:14– Plus de 30 ans après, exactement.
04:17On n'est pas à vous souhaiter un destin à Sainte-Vinguerre, on en reparlera dans 5-6 ans, Régis Lebris.
04:22Non mais juste, il faut nous raconter quand même votre arrivée en Angleterre,
04:25surtout pourquoi, comment, je rappelle que le président est Kyril Louis-Dreyfus,
04:29qui vous connaissait évidemment, puisqu'il a un regard aussi sur le football français.
04:33– Oui, alors ça se fait très rapidement,
04:37donc ils avaient échangé quelques mois auparavant avec mon agent
04:43et puis ils sont toujours à la recherche d'un coach après un long processus,
04:48qui a probablement duré plusieurs mois sur la saison qui a précédé,
04:52et puis ils ne trouvaient pas le profil qui correspondait à l'équipe et les jeunes joueurs qui les avaient.
04:57Donc il se trouve qu'à ce moment-là, je suis disponible, je fais de 3 à 4 entretiens
05:01et puis finalement ça match, ça match des deux côtés, c'est-à-dire que moi je sens que c'est ce que j'ai envie de faire
05:06et de l'autre côté, ils se disent que c'est peut-être le bon profil qui correspond à la typologie d'équipe qu'ils ont.
05:12Donc c'était la plus jeune équipe de championship.
05:16Donc moi je les ai observées assez vite pendant le mois de juin,
05:20et je me suis rendu compte qu'ils pouvaient jouer un très très bon football,
05:23mais que ça manquait, enfin, réduitement de consistance,
05:27c'est-à-dire qu'ils avaient des très hauts et aussi beaucoup beaucoup de bas.
05:30Et que ça c'est peut-être ce que peut apporter un coach,
05:33c'est-à-dire que le talent d'une équipe, le talent d'un joueur,
05:35c'est le fruit d'une construction sur plusieurs années, c'est une histoire.
05:39Par contre, donner de la consistance et un peu plus de régularité à une équipe,
05:45je pense que ça c'est le travail d'un staff.
05:47Et donc c'est ça qui a bien matché.
05:49Elton ?
05:50Au-delà notamment de son caractère championnat rallonge,
05:53c'est quoi la réalité tactique du championship ?
05:56Moi c'est quelque chose qui m'intéresse,
05:57est-ce que c'est aussi internationalisé que la Première Ligue ?
06:01Il y a beaucoup beaucoup de diversité.
06:03En fait, c'est ça qui, moi j'ai été extrêmement surpris,
06:05je le connaissais un peu le championship,
06:07mais pas quand même sur le bout des doigts.
06:09Et en fait, il y a du football très british,
06:12donc je vais prendre l'exemple le plus extrême, c'est Louton.
06:14Donc c'est un tout petit terrain, ils sont montés en Première Ligue.
06:17Ils redescendent en championship et ils redescendent encore.
06:21Et avec un jeu, donc un tout petit terrain,
06:24des tribunes qui sont extrêmement proches du terrain,
06:27et un jeu direct.
06:28Donc c'est multiplication de copies arrêtées,
06:32touches longues,
06:33et donc ils vous matraquent de la première minute à la dernière minute.
06:37Donc là, il faut réussir à sortir de cette pression-là,
06:39et pour moi ça a été une expérience unique de jouer à Louton.
06:42Et il y a l'opposé, peut-être que c'est Coventry,
06:47qui a une super maîtrise dans la structure,
06:50dans le type de joueurs qu'ils ont,
06:52dans l'expérience aussi.
06:54Et au milieu, il va y avoir des équipes comme Leeds,
06:57qui sont des équipes homogènes, très homogènes,
07:00c'est pas après un hasard qu'ils fassent plus de 100 points,
07:03et qui ont aussi beaucoup de talents sur les transitions.
07:05Donc il y a une grande diversité,
07:07et ce qui fait que c'est un championnat,
07:09un, qui est très homogène,
07:11tout le monde peut battre tout le monde,
07:12d'autant plus sur la durée,
07:13parce que 46 matchs, c'est un vrai marathon.
07:16Et il y a des périodes avec une multiplication,
07:19qui fait que la fatigue,
07:21enfin, il y a quelque chose qui vient s'incruster
07:23dans les éléments de la performance.
07:25À l'exemple du Boxing Day,
07:27on fait 5 matchs en 15 jours,
07:30quasiment avec le même 11.
07:33Donc il y a beaucoup, beaucoup de diversité,
07:37et en y rajoutant la fatigue,
07:40la multiplication des matchs,
07:41donc c'est un championnat hyper intense.
07:43David ?
07:44Oui, bonsoir Régis,
07:45moi c'est surtout une question sur le momentum,
07:47qui à mon sens est essentiel en championship.
07:50Vous avez très bien commencé la saison,
07:51par contre, en saison régulière,
07:53vous finissez par 5 défaites,
07:55contre, en plus, pas des énormes sinandrées,
07:56je crois qu'il y a Cupiard, Watford, Swansea,
07:59et comment vous êtes arrivés à récupérer le momentum
08:02pour jouer deux équipes
08:03qui étaient justement sur une dynamique ultra positive.
08:05Il y avait le Coventry de Frank Lampard,
08:07qui était passé d'être quasi relégable
08:09à une place dans le top 6,
08:11et Sheffield United,
08:12qui venait de coller un 6-0 en combiné à Bristol City.
08:15Donc comment vous avez remotivé les joueurs
08:16et réussi à réenflancher...
08:18Sheffield avec 14 points d'avance sur cette dernière de championnat.
08:20Et Sheffield qui était, en qualitativement,
08:22on l'a vu pendant,
08:22alors désolé Régis, 70 minutes de la finale,
08:25très au-dessus,
08:26qui étaient vraiment des joueurs de Première Ligue.
08:28Comment vous avez récupéré ce momentum
08:29et réinsufflé une dynamique positive ?
08:32Moi, c'est l'histoire d'une saison.
08:35Donc, il y a un moment clé,
08:37c'est le match à Leeds,
08:38qu'on perd dans les dernières minutes,
08:41et en faisant une bonne première mi-temps,
08:42en étant dominé sur la seconde.
08:44Et derrière ce match-là,
08:45on perd à domicile,
08:46la première défaite à domicile.
08:48Ensuite, on arrive à gagner de nouveau,
08:49mais on sent que la promotion automatique
08:51ne sera plus possible.
08:52Et je pense que dans l'esprit des joueurs,
08:54il y a une petite décompression qui s'opère.
08:57Ensuite, il y a toute une série de matchs
08:58qui nous amènent jusqu'à la trêve internationale,
09:00dont le match à Coventry où on perd 3-0.
09:03Et là, les joueurs,
09:03je sens que l'équipe est complètement lessivée,
09:06à la fois psychologiquement,
09:08et puis aussi physiquement.
09:09Et donc, à ce moment-là,
09:12les playoffs sont quasiment sécurisés.
09:13La quatrième place ne l'est pas,
09:15mais on est quand même vraiment bien placés.
09:17Et ce qui apparaît dans la stratégie du club,
09:20donc l'ensemble des départements qui travaillent,
09:22parce que c'est un club vraiment très bien connecté,
09:24on se dit que notre objectif,
09:25c'est avant tout d'arriver en forme pour les playoffs,
09:28quels que soient les résultats qui vont précéder.
09:30C'est-à-dire qu'on préfère accepter
09:31une dynamique de résultats négative,
09:33même si on ne la souhaitait pas.
09:34C'est ce qui s'est produit,
09:35mais on ne la souhaitait pas.
09:36Mais on prend l'hypothèse
09:37qu'on veut arriver avec le maximum
09:39de joueurs disponibles
09:40et des joueurs en forme.
09:41Et donc, on a fait sur le dernier mois,
09:44le dernier mois et demi,
09:45on a un, on a évité de précipiter
09:48le retour de blessures.
09:49Quand il y avait deux matchs aux semaines,
09:50nos joueurs titulaires considéraient
09:52du 11, 12, 13, 14,
09:54ils ne faisaient qu'un seul match par semaine
09:55et on pouvait les sortir en cours de match.
09:58Et au final, on est arrivé sur demi et finale
10:01avec le groupe au complet.
10:03C'est-à-dire zéro blessure.
10:04Donc, il y a juste Patrick Roberts
10:06qui était blessé pour la finale
10:08et qui a joué les 30 dernières minutes.
10:11Les 4 jours de match, tout simplement.
10:13Oui, mais il avait mal au mollet.
10:14Je peux vous dire que c'était
10:15notre choix de joueur blessé,
10:16un joueur de classe,
10:18mais qu'on a utilisé pour faire,
10:21enfin donner, d'être offensif
10:23sur la dernière partie du match.
10:25Donc, c'était notre postulat
10:26et je pense que c'était un bon postulat
10:28par rapport à un groupe
10:28qui est un groupe qui,
10:31on a joué avec 14 joueurs,
10:3214 ou 15 joueurs
10:33et on est le groupe le plus jeune
10:35de Championship.
10:37Donc, on avait nos contraintes.
10:39Donc, il faut accepter ces contraintes-là,
10:40manager, faire des choix,
10:43accepter la critique à ce moment-là
10:44parce que ce n'est pas simple
10:46que de perdre 5 matchs consécutifs.
10:48Et ensuite, c'est presque...
10:50Le football, il est comme ça.
10:52C'est-à-dire que quand on n'a rien à chasser,
10:54et c'était vraiment notre cas à ce moment-là,
10:56et qu'on prépare les playoffs,
10:58donc j'imagine que dans la tête
10:59de certains joueurs,
10:59on se dit que ce n'est pas le moment
11:00de se blesser non plus,
11:01d'autant plus qu'il y a un turnover,
11:04en fait, les petits détails du match,
11:05ils nous échappent.
11:06On fait QPR et Blackburn à la maison,
11:10c'est une frappe, un but.
11:11Et on perd un zéro les deux matchs.
11:13Mais en fait, on a gardé, je trouve,
11:16l'ensemble du staff, du club,
11:18et même les journalistes locaux
11:19ont gardé quand même un cap positif
11:21en se disant,
11:22il peut se passer quelque chose.
11:23Régis Debris est avec nous
11:25dans Génération After,
11:26en train de Sunderland en première ligue.
11:28On a beaucoup parlé également, nous, ici,
11:30des deux franchises de Sunderland,
11:33Wilson, Isidore, Enzo Le Fay,
11:34que vous êtes allé chercher,
11:35vous avez désiré.
11:37Isidore, provenant du Zénith,
11:38et Le Fay de la Roma,
11:39arrivant en pré en janvier.
11:41On peut rajouter aussi Eliezer Mayenda,
11:43qui a grandi en région parisienne,
11:44ancien socialien,
11:45mais qui a choisi, lui,
11:46la nationalité espagnole.
11:48Racontez-nous comment vous avez accompagné
11:49ces joueurs-là,
11:50et qu'est-ce qu'ils vous ont apporté,
11:52Enzo Le Fay,
11:53on en parle régulièrement
11:53avec Julien Laurence,
11:54il nous dit toujours,
11:55il n'avait pas le niveau
11:55pour jouer en championship,
11:56c'est très au-dessus,
11:57Enzo Le Fay.
12:00Vous l'avez dit,
12:00je crois,
12:01aux joueurs aussi.
12:03Vous leur avez présenté
12:04en disant,
12:05attention,
12:05Enzo Le Fay,
12:06c'est le niveau
12:06des champions,
12:06je crois,
12:07non ?
12:08Non,
12:08je ne leur ai pas dit ça.
12:10Par contre,
12:10ils l'ont vu assez vite
12:11sur les premières séances d'entraînement.
12:14Ça, c'était assez net.
12:15Donc, Enzo,
12:15il est remarquable,
12:17parce que,
12:18venant de la Roma,
12:19où il manquait un peu
12:20de temps de jeu,
12:21et je trouve qu'il manquait
12:23aussi un peu de,
12:24comment dire,
12:25de joie,
12:25parce qu'il fonctionne
12:27beaucoup au plaisir
12:28et à la confiance.
12:30Donc, en fait,
12:30je tente ma chance
12:31pendant l'hiver.
12:32Je dis,
12:32tu vois, Enzo,
12:33qu'est-ce que tu deviens ?
12:34Si jamais tu as envie
12:35de vivre un truc sympa
12:36avec Sunderland,
12:37on était bien placé
12:38à ce moment-là,
12:39pourquoi pas ?
12:40Mais, en fait,
12:41je me dis que j'ai 1%
12:42de chance
12:42d'avoir du positif
12:44à l'arrivée.
12:45Et puis, finalement,
12:45de fil en aiguille,
12:46en discutant aussi
12:47avec son agent,
12:48on se dit que ça peut
12:49être une bonne idée
12:49parce que c'était
12:50une période très courte
12:50sur ces 4 mois
12:51et que, probablement,
12:53pour se donner
12:55le maximum de chances
12:56d'exploiter ces 4 mois,
12:57c'était bien
12:57de connaître le coach
12:58et l'environnement
12:58dans lequel il allait se trouver.
13:00Et donc, pour lui,
13:01c'était un critère essentiel.
13:02Et ce que j'ai particulièrement
13:04apprécié d'Enzo,
13:05au-delà du joueur
13:06qu'il est, bien sûr,
13:07c'est le fait
13:08qu'il soit compensé
13:09comme un coéquipier parfait
13:11immédiatement.
13:12Donc, un joueur
13:13de ce calibre-là
13:14à qui je dis,
13:14Enzo, je vais être obligé
13:15de te mettre
13:16ex-entrée gauche
13:17parce que nos deux
13:17ex-entrée gauche
13:18sont blessés,
13:19donc Watson et Mundell.
13:20Et donc,
13:22c'est là que je vais te mettre
13:22pendant un petit moment
13:23et il faut que tu nous aides.
13:25Et il l'a fait
13:25merveilleusement bien.
13:28Donc, c'était vraiment top.
13:29C'était une démonstration
13:29de ce qui a fait
13:30la force de Sunderland.
13:31Ce n'est pas toujours
13:32un jeu brillant,
13:33abouti à l'image
13:34de la finale,
13:34même si je trouve
13:35que la finale,
13:36les individualités
13:38peuvent paraître supérieures
13:39à Sheffield,
13:40United,
13:41mais l'énergie de l'équipe,
13:42elle me semble meilleure
13:43à Sunderland.
13:45Anthony Patterson,
13:45votre gardien,
13:46c'est exception.
13:47Exceptionnel, je pense.
13:48Exceptionnel.
13:49Et on a 4 ou 5 joueurs
13:51qui peuvent vraiment
13:52élever leur niveau
13:53et associer
13:55à la dynamique collective.
13:57Je trouve qu'on avait
13:57ça en plus
13:58et qui nous permet
13:59de passer devant
14:00contre Coventry
14:00à la 122ème minute
14:02à la fin des prolongations
14:05pour éviter les turs au but.
14:06Exercice,
14:07on n'avait pas été très bons
14:08durant la saison.
14:10Et de gagner
14:11à la 95ème minute.
14:13C'est fou.
14:13Les scénarios sont incroyables.
14:15Bon, Enzo Lefe,
14:16il va rester à Sunderland.
14:17parce qu'il y avait
14:17une prolongation automatique
14:19en cas de montée
14:20en première ligue.
14:21En revanche,
14:22le départ annoncé
14:22de Job Benningham,
14:24le petit frère de Jude,
14:26Régis.
14:27C'est une possibilité.
14:29C'est pas sûr encore,
14:30d'accord,
14:30c'est pas acté.
14:31Il peut rester encore.
14:31Non, c'est pas sûr.
14:33D'accord.
14:33Ouais, ouais,
14:33c'est pas sûr.
14:35Très bien.
14:36On le souhaite.
14:38C'est un garçon
14:39aussi
14:39avec une personnalité
14:40incroyable.
14:41C'est une très,
14:42très belle rencontre.
14:43Le joueur est
14:43hyper intéressant.
14:45Il est encore
14:45très, très jeune.
14:45Il a une énorme
14:47marge de progression,
14:48mais la personnalité,
14:49elle est top aussi.
14:50Hyper compétiteur,
14:51hyper intense.
14:52C'est une belle rencontre.
14:53Régis Aubrys,
14:54merci d'être venu
14:55partager votre expérience
14:56en Sunderland.
14:57Bien sûr,
14:57on va vous suivre
14:57encore plus maintenant
14:58en Première Ligue.
15:00Ça ne pourra pas
15:00nous échapper
15:01avec encore une visite
15:02de l'Angleterre
15:02différente,
15:03de stades encore plus grands.
15:05Les Arsenal,
15:05les City,
15:06les Liverpool,
15:07Newcastle,
15:08le retour du Time Fight Derby.
15:10Oui,
15:10le retour du Derby,
15:11Newcastle,
15:12Sunderland.
15:13Celui-là est très important
15:14pour nos fans.