À 4 jours de la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l'Inter Milan, Luis Fernandez, légende du club parisien, était l'invité spécial de Rothen. L'occasion pour lui de livrer son analyse, mais aussi son conseil.
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00:00Et bien aujourd'hui, la légende du club, champion de France comme joueur en 86, vainqueur de la Coupe des vainqueurs de Coupe en 96,
00:07l'un des deux entraîneurs français à avoir soulevé une Coupe d'Europe et légende d'RMC, il faut toujours le rappeler.
00:11Luis Fernandez est dans Roten sans flammes, Jérôme.
00:13Salut Luis !
00:14Salut Jérôme, salut à tous, et avant de prendre la parole, en écoutant ses sons,
00:21je voudrais avoir une pensée pour Thierry Roland avec son ex-coéquipé qui va être avec nous, Jean-Michel Larquet.
00:27Il est là Jean-Michel, il y a Pascal Olmeta aussi avec toi Luis.
00:30Ah, le corps c'est là, oh Pascal, on va pouvoir discuter.
00:35Tu veux qu'on raconte l'anecdote de l'avion Luis ?
00:38Laquelle, laquelle ?
00:39Avec Ruben ou Pérez ?
00:41Oui, je vais te raconter celle que quand tu jouais au Matra Raffig, ne t'inquiète pas.
00:49Qu'est-ce que tu l'avais fait à Ruben ou Pérez ?
00:51Tu veux que je leur dise à tous ce que tu leur avais fait quand même, non ?
00:54Bah oui, mais attends, il faut le dire là.
00:56Il faut le dire ?
00:57Ah bah oui.
00:58Bah tous les soirs quand on finissait les entraînements, on allait dans la chambre de Ruben ou Pérez
01:01et tous les soirs on sentait une odeur qui était quand même, oh, irrespirable.
01:06Ça ne pouvait pas se respirer parce que c'était héros.
01:09Et puis au fond de la, à finale de, comment te dire, en finale de semaine, on a été voir Ruben,
01:14dit Ruben comment tu peux tolérer qu'on puisse se sentir aussi mauvais dans ta chambre ?
01:17Et bien il a fouillé dans sa chambre, sous son lit, il y avait une boîte à chaussures.
01:21Et qu'est-ce qu'il y avait dans la boîte à chaussures ?
01:23Il y avait du caca, le caca que M. Pascal Olmeta avait déposé.
01:26Et toute la semaine, M. Pérez nous recevait comme ça.
01:29Voilà, c'est Pascal.
01:29Là, on est quoi, milieu des années 80 au Matra Racing, où vous êtes coéquipier, c'est ça ?
01:39Exactement, oui.
01:39Oui, 86, 87, avec mon ami Doumé Mourat et on avait chié dans une boîte à chaussures.
01:48On n'en dit pas plus, on n'en dit pas plus.
01:49Non mais Pascal, c'est quoi ?
01:50Allez, on n'en dit pas plus.
01:52Après cette belle entrée en matière, on peut parler de la finale, Jérôme ?
01:55Oui, en matière, je veux, en matière, oui, en matière, oui, tout à l'heure.
01:57T'as raison, belle entrée en matière, bon…
02:00Ah, bravo, ah, bravo Jean-Louis !
02:02Jean-Louis, on va plus se projeter sur la finale de la Ligue des Champions, c'est ce qui nous intéresse tous.
02:10J'imagine que ton excitation est au max.
02:14Oui, je l'attends avec impatience, je suis fier de cette équipe, je suis amoureux de cette équipe,
02:18parce que, comme pas mal d'entre vous, peut-être certainement pas tous,
02:21mais ce que je vois dans cette équipe, elle me plaît, parce que son style, son envie, son intelligence dans le jeu,
02:28un entraîneur avec un staff qui a su monter une équipe qui est en train de nous donner un plaisir,
02:31et on espère que ce plaisir arrivera même jusqu'à cette finale, ce qui se passe à l'Inter,
02:36mais voilà, c'est une équipe dans laquelle on a du plaisir à la regarder,
02:41et quand on la voit jouer comme ça, moi je suis amoureux de cette équipe,
02:46parce qu'elle a toutes les qualités requises pour la gagner de cette Coupe d'Europe, pour moi, je pense, personnellement.
02:51Oui, j'imagine que pour toi, plus qu'on reste des amoureux du PSG,
02:58mais toi tu es le pionnier, tu es la légende du club, et tu le sais, de toute façon,
03:02je n'ai pas besoin de te le redire, à chaque fois, le respect que j'ai pour toi,
03:05et ce que tu as amené au club, mais j'imagine que pour toi, c'est un virage qui était essentiel,
03:11que tu ne te retrouvais pas forcément sur l'image du PSG des dernières années,
03:17et que là, ça y est, le virage, il a été pris, et la récompense, elle est arrivée vite.
03:22Là, on a une équipe avec laquelle on prend du plaisir.
03:26Plaisir, quand on a été joueur de football, quand on a été entraîneur,
03:29quand on regarde cette équipe sur le terrain, quand on voit ce collectif se mettre en place,
03:34il n'y a pas de joueur qui est plus fort que quelqu'un d'autre sur le terrain,
03:37tout le monde court, tout le monde joue, tout le monde récupère, tout le monde attaque,
03:41tout le monde fait un pressing, tout le monde se replace, on ne peut pas ne pas l'aimer.
03:45En plus, elle a une certaine efficacité, elle a quand même battu les quatre meilleures équipes anglaises,
03:51quand même, il ne faut pas l'oublier, Liverpool, City, Aston Villa et Arsenal,
03:56quand même, c'est les quatre premiers du championnat anglais, on est toujours en avant le championnat anglais.
03:59Le PSG a réussi à le faire, alors peut-être que vous allez bien, mais City, ils étaient fatigués,
04:03mais alors les autres aussi, ils étaient fatigués. Non, non, non, excusez-moi, c'est que pour battre ces équipes-là,
04:08il faut savoir jouer remarquablement bien, avec une intelligence dans le jeu,
04:12et ça a le rôle de l'entraîneur avec son staff, ils ont su mettre un collectif en place,
04:17et ce collectif, moi je suis admiratif, parce qu'il nous fait plaisir,
04:21et puis voilà, maintenant il y a ce match face à l'interaction,
04:25il n'allons pas trop vite, il ne faut pas non plus se précipiter en disant que ça va être une simple formalité.
04:30Non, non, non, les Italiens, ça se respecte, et c'est pour ça qu'il faut les jouer.
04:33Vous écoutez, vous êtes avec la vie.
04:35Et c'est le coach qui va parler, mais est-ce que, bon, on voit la stratégie de l'Inter par rapport à celle du PSG,
04:45qui est beaucoup plus joueuse, beaucoup plus spectaculaire,
04:48tu te méfierais toi sur une finale ? Bon, tu as eu l'occasion d'en jouer, des finales aussi.
04:53Est-ce que le côté défensif de l'Inter n'est pas un avantage sur une finale ?
04:59Le côté de l'Inter, tu sais, l'avantage qu'ils auront peut-être, ce sera certainement sur les coups de pied arrêté.
05:05Tu sais, ces fameux coups de pied arrêté, ou le Paris-Sama, quelquefois,
05:08ils ont certaines difficultés, parce qu'il y a peut-être de la taille qu'il faut en face,
05:13peut-être qu'ils les tirent remarquablement bien,
05:15et puis peut-être que du côté du Paris-Sama, il n'y a pas des grands.
05:19Oui, si on avait annoncé ça contre Arsenal aussi,
05:22que le PSG aurait beaucoup de problèmes dans ce registre-là, et ils l'ont plutôt bien géré.
05:25Si Donnarumma ne te fait pas un arrêt exceptionnel, je ne sais pas si tu t'en souviens,
05:30il est sur un coup de pied arrêté, un renvoi, et voilà, il se couche, il l'a fait, cet arrêt.
05:34Bon, on espère que ce Donnarumma va continuer encore à nous émerveiller,
05:38comme il l'a fait jusqu'à présent, maintenant, à lui aussi,
05:40mais c'est vrai que contre Arsenal, il y avait cette équipe d'Arsenal qui tirait aussi bien ses coups de pied arrêté.
05:45Le PSG a su, peut-être, tu sais, on fait toujours une lecture, tu sais, avant un match d'un adversaire,
05:49et je pense que du côté du staff du Paris-Sama, ils vont mettre en place un système pour éviter,
05:53pour le marquage, mais je pense que c'est là où peut-être il y a un petit danger,
05:57mais sur le reste, non, sur le reste, je crois que le PSG, au milieu de terrain, offensivement,
06:00et ça peut poser des problèmes à cette équipe de l'Inter.
06:03Jean-Michel.
06:04Louis, comme tout le monde, tu es enthousiasmé par le Paris-Saint-Germain actuellement.
06:09Le début de saison avait été plutôt un petit peu k-1-k,
06:14et à quel moment tu te rends compte que cette équipe a changé de style,
06:22et peut-être que les joueurs et l'entraîneur, ou les deux en même temps, finalement ?
06:26Jean-Michel, tu as été joueur, tu as été entraîneur, comme moi aussi,
06:29on est passé par ces épreuves, il faut savoir que quand on démarre avec un groupe,
06:33tu sais, quand on démarre, quand on commence,
06:36on essaie de mettre en place un système, une animation,
06:38des joueurs à leur place pour qu'ils puissent être le plus efficaces possible.
06:41Et c'est vrai que depuis le début de saison, il y a eu des départs du Paris-Saint-Germain,
06:45il y a eu des départs de Messi, Neymar, Mbappé,
06:47il fallait trouver, les remplacer.
06:49Tu sais, pour ceux qui étaient en instance d'arrivée au Paris-Saint-Germain,
06:54il fallait qu'ils prouvent, qu'ils montrent, qu'ils pouvaient aussi les remplacer,
06:57mais ils n'avaient peut-être pas les remplacer aussi rapidement,
07:00mais voilà, on voit que cette équipe, l'entraîneur avec un snap,
07:03a su mettre en place, on va dire, un système de jeu,
07:05un système qui se base sur un 4-3-3.
07:08Non, je dirais que c'est un 3-4-3, pourquoi ?
07:11Parce qu'il y a un joueur comme un Kimi Achraf qui a la liberté pour se balader,
07:17mais c'est pour ça que je te dis que cette équipe,
07:19c'est vrai que peut-être en début de saison,
07:20mais tu sais, avec les changements de Dembélé,
07:22qui a été repositionné comme un avançant,
07:24ces attaquants qui ne cessent de bouger,
07:25qui vont à droite, qui vont à gauche, qui vont dans l'acte,
07:28bon, moi je trouve que c'est l'animation de jeu qui est efficace,
07:30et que les joueurs ont bien adopté,
07:33et c'est comme ça qu'on la voit à l'heure actuelle,
07:34depuis le début du mois de janvier.
07:36Bon, peut-être que c'est vrai que c'est une équipe qui a changé,
07:39mais moi j'ai toujours été admiratif de cette équipe depuis le début de saison.
07:42Oui, c'est vrai que Louis, là-dessus, pour répondre à Jean-Michel,
07:47moi je ne t'ai pas senti critique sur le Paris Saint-Germain,
07:51même en début de saison,
07:52mais tout simplement, parce que moi je pense qu'on avait les mêmes arguments,
07:57et c'est pour ça que moi aussi je défendais,
07:58c'est qu'on arrivait à s'identifier à cette équipe,
08:02à montrer ce collectif, cette personnalité.
08:07J'imagine que les joueurs avec une forte personnalité,
08:11ça te fait plaisir dans ce collectif, à commencer par les joueurs offensifs.
08:14Moi je les vois tous,
08:16c'est un collectif qui est...
08:18c'est la force de cette équipe, c'est le collectif.
08:20Un collectif, quand Louis Seriki, regardez-les bien,
08:24quand il fait ses changements,
08:25quand il fait un turnover,
08:26tout le monde est titulaire,
08:28tout le monde se sent capable de jouer,
08:30tout le monde se dit, je suis important,
08:32tout le monde joue,
08:33quand il rentre, que ce soit au milieu de terrain,
08:34que ce soit devant, que ce soit en défense,
08:37quand on voit ces changements,
08:38ils adhèrent tous,
08:39et aujourd'hui, toi Jérôme,
08:40tu as été au nouveau centre d'entraînement ?
08:42Oui, oui, oui, plein de fois.
08:43Ce nouveau centre, c'est le site de travail,
08:46c'est l'endroit, l'usite...
08:47Oui, dis-moi.
08:48Pascal.
08:48Dis-moi, qui est ton chouchou dans cette équipe ?
08:51Parce que là, tu me débats de tous,
08:52mais il n'y en a aucun.
08:52Il n'y en a aucun.
08:53Et dis-moi, pour moi...
08:55Pour moi, tu es meilleur que Luis Enrique,
09:00qui a battu le doigt le Cruif en tant qu'entraîneur.
09:02Ça, c'était le PSG Barthas l'année d'avant la Coupe des Coupes.
09:06Pascal, au Paris-Saint-Main, il y a deux Luis.
09:07Il y a Luis Enrique, et Luis Compros aussi.
09:10Puis il y a eu un passé, il y a eu Luis Fernandez.
09:12Les Luis, les prénoms Luis, ça réussit.
09:13Il faut tous aller les chercher.
09:14Ceux qui s'appellent joueurs, Luis,
09:16c'est pour les promesses de les prendre.
09:16Il faut vite les donner.
09:17Mon ami, mon ami, mon ami.
09:19Là, tu me la sors, la limousine.
09:21Dieu ne t'emballe pas trop.
09:23Pascal, parce que Luis Enrique, Luis Enrique et Luis Compros,
09:27ils ont remarquablement fait cette gestion de sportif.
09:30C'est vrai, c'est vrai.
09:31Mais toi, tu as battu le doigt le Cruif.
09:33Non, mais non, non, ça s'est passé.
09:34Moi, ce que je dis, ce que je vois.
09:35Ah bon, ah ouais, mais voilà.
09:36Nous, on est des vieux cons, c'est passé.
09:39Tu sais de qui je suis amoureux dans cette équipe ?
09:41Il y a un milieu de terrain.
09:42Ah, vas-y.
09:42Vitinha, avec Neves, avec Fabien de Ruiz, avec Warren,
09:46quand ils jouent, ces quatre-là, ces joueurs-là,
09:48quand ils sont sur un terrain, il faut les regarder.
09:50Regarde leur intelligence de déplacement.
09:51Regarde leur intelligence du pressing.
09:53Regarde quand ils sont en place.
09:55Baraj Kélia, vous avez vu Baraj Kélia ?
09:57Le travail défensif, ouais.
09:59Pascal parlait de ta victoire contre Johan Cruyff,
10:02contre le Barça.
10:03Il y a aussi eu cette victoire en finale de Coupe des Coupes,
10:05en 96.
10:06Donc, tu sais ce que c'est une finale de Coupe d'Europe.
10:09Est-ce que, selon toi, il y a une chance
10:10que Luis Enrique invente quelque chose ?
10:12Est-ce qu'on invente quelque chose sur une finale ou pas ?
10:14Ou surtout pas ?
10:14On ne peut rien inventer.
10:16Quand tu vois ton équipe jouer de la sorte depuis…
10:20Alors, pour certains, c'est depuis six mois.
10:22Pour d'autres, moi, quand elle se met en place,
10:24quand il les fait rentrer, quand il fait un turnover,
10:26quand il fait des changements,
10:27quand on voit l'équipe, sa disponibilité sur le terrain,
10:30je me dis, mais réellement, cette équipe,
10:31c'est vraiment un groupe qui joue ensemble,
10:33c'est un groupe qui adhère au projet de jeu
10:35de leur entraîneur, ça se voit.
10:36Tu vois des points communs avec toi, 96 ?
10:39Non, non, c'est difficile.
10:40Le football, c'était un peu…
10:41Il y a quelques temps, là, c'est tout le monde.
10:43C'est tout le monde qui participe,
10:44tout le monde qui joue.
10:45Bon, moi, j'avais un groupe qui était formidable aussi.
10:47J'ai, tu sais, des Vincent Guérin,
10:48des Daniel Bravo, des Rai,
10:49des Juri Tchorkaev, Valdez,
10:51ou Loco, avec les Loguen,
10:53les Roches, avec les N'Goti.
10:55Ah, tu as une nouvelle équipe, hein ?
10:57Oui, c'était pas mal avec Colter
10:58et Laurent Fonnet, Bernard Lamy.
11:00C'était pas mal.
11:02Merci à eux et merci aussi au staff,
11:04parce qu'en entraîneur, on ne travaille pas tout seul,
11:05on travaille toujours avec des gens qui sont autour de toi.
11:07Oui, oui, Jean-Michel.
11:08Louis, l'Inter a perdu une finale il y a deux saisons.
11:13Oui, j'y étais présent, j'étais là-bas.
11:15Et dis-moi, c'est, selon toi,
11:18pour cette équipe, avantage ou inconvénient ?
11:21Tu sais, il y a deux ans, j'étais à Istanbul
11:24pour cette fameuse finale contre City, but de Rodri.
11:27Et j'ai vu cette équipe de l'Inter réaliser un match,
11:31je ne sais pas si…
11:31Beaucoup d'occasions, oui, ils ont eu des occasions.
11:33Et là, sur la composition de samedi,
11:35il y en aura huit, d'après ce qu'on a dit.
11:37Oui, oui, huit.
11:39Ces huit, là, ils vont rentrer, tu sais,
11:42on dit avec l'écrou, avec une envie, une motivation.
11:45L'écrou ou la peur du remake ?
11:51Non, je ne pense pas.
11:52La peur, non.
11:53Tu sais très bien que les Italiens,
11:54ils ont quand même, dans le football,
11:56il y a quand même une certaine expérience, quand même.
11:58Les Italiens, c'est un passé.
11:59Et puis là, ils jouaient des finales,
12:01ils savent les faire, les finales.
12:02Alors, c'est pour ça qu'eux, ils vont revenir avec un entraîneur,
12:04les Inzaghi.
12:05Non, mais je pense que là,
12:06les Italiens, ils vont être remontés comme dépendus.
12:09Ça, c'est sûr et certain.
12:10Louis, tu as aussi beaucoup d'attaches en Espagne.
12:12Tu parles beaucoup avec les Espagnols.
12:14Oui.
12:14Est-ce que tu as l'impression que ce PSG plaît à tout le monde ?
12:17Au-delà des supporters parisiens,
12:20que dans le style, là, il se passe vraiment quelque chose ?
12:21Ah oui.
12:22Moi, j'ai des retours avec les médias espagnols.
12:24Je peux dire qu'ils sont admiratifs.
12:25Ils les aiment.
12:26Ils sont aimés en Espagne.
12:27Là, ils les voient.
12:28Ils les voient jouer.
12:29Ils les voient, tu sais, avec ce style, ce jeu,
12:33cette envie, cette motivation.
12:35Tu sais, les Espagnols, il n'y a pas que le bling-bling.
12:38Il faut aussi qu'il y ait une équipe, un collectif.
12:41Et tu sais, on le voit.
12:42Et cette équipe du PSG, elle fait plaisir pas mal.
12:45Je crois que c'est unanime.
12:46Je ne sais pas ce que vous en pensez.
12:47Je ne sais pas si vous avez lu un peu les médias.
12:49Il y a de l'amour, même en France.
12:52Regarde, aujourd'hui, en France,
12:53même de partout, dans toutes les régions,
12:56ils vont le regarder, ce match.
12:57Ils l'attendent avec impatience.
12:59On a envie de voir une deuxième équipe française
13:01nous ramener une Ligue des champions.
13:02Après, Marseille, ce sera de pari sur l'an.
13:03On l'espère tous.
13:04Et Louis, je sais que tu vas me dire,
13:06je n'ai pas de conseils à donner à Louis-Henriquet, etc.
13:08Mais quand même,
13:09s'il y avait un petit truc tactique sur lequel appuyer,
13:13si tu es dans le vestiaire du PSG contre l'Inter,
13:15tu dirais quoi ?
13:16Évitez que le ballon s'approche le plus proche de notre surface.
13:19Et ne faites pas des fautes.
13:21Et ne mettez pas le ballon au corner.
13:23Je ne veux aucun corner contre nous.
13:25Je ne veux aucune faute à 20 mètres, 30 mètres de nos buts.
13:27C'est tout.
13:27C'est tout ce que je vous demande.
13:28Et tu ne veux pas que les saucissons poussent dans les arbres, non ?
13:32Tu ne veux pas que les saucissons poussent dans les arbres aussi ?
13:36Non, mais Louis, ça va.
13:40Ça va, la famille Louis ?
13:42Vas-y, dis-moi.
13:45Ça va, Louis ?
13:46Tout le monde va bien, ne vous inquiétez pas.
13:49Non, mais je te parlais des coups de pied arrêtés,
13:52parce que c'est marrant ce que tu dis,
13:54il ne faut pas en concéder.
13:55Mais c'est vrai que c'est la première chose que dit Louis-Saint-Riquet
13:58à son staff et à ses joueurs.
14:00Dire, ok, on n'est pas bon sur les coups de pied arrêtés et tout ça,
14:04pas de problème.
14:05Dans ces cas-là, vous ne mettez pas le ballon au corner.
14:08Pas de problème.
14:09Et toi, Louis, tu as toujours défendu Donnarumma ?
14:11J'étais un peu, tu sais, je ne reste pas encore sur le match du Real de Madrid.
14:17Excusez-moi du peu.
14:18Contre Benzema ?
14:19Voilà, je n'aimerais pas.
14:21Et là, je vois que ce Donnarumma, il brille.
14:23Ce Donnarumma est bon, très bon.
14:24Il faut aussi le reconnaître, il faut le dire.
14:26Maintenant, on attend cette finale.
14:27Parce que Pascal, il surveille ceux qui ont dit du mal de Donnarumma.
14:30Non, mais attends, moi, je suis accusé.
14:32J'ai toujours été favori des gardiens de but.
14:34Les gardiens de but, tu sais, c'est un poste combien important.
14:37Pour moi, c'était celui qui prend sa surface de réparation.
14:40C'est le seul commanditaire là-dedans.
14:42C'est lui qui commande, c'est lui qui dirige, c'est lui qui place,
14:44c'est lui qui repositionne.
14:45Et c'est comme ça que je vois le poste de ce Real.
14:47Mais Donnarumma, il va jouer contre l'Inter de Milan.
14:49Vous savez, l'Inter ?
14:50Lui, il était au Milan, c'est...
14:52Vous savez, la rivalité qu'il y avait entre l'Inter et le Milan.
14:54Il sera énormément motivé, lui aussi.
14:56Il va avoir l'écrou, le père Donnarumma.
14:59Bon, et Louis, pour samedi, c'est quoi ton planning, alors ?
15:03Qu'est-ce que tu fais ?
15:04Bien sûr, tu vas aller là-bas.
15:05Je pars vendredi, et puis on va se retrouver avec Ray,
15:09avec Smaïl et avec Yuri Smaïdoua.
15:12Dalla qui travaille sur M6.
15:13Et on va être avec Yuri Djorkaeff.
15:14On va être sur bord de terrain avec Antoine Camboret
15:16qui sera là au commentaire d'M6.
15:18Sur M6, le diffusé.
15:20Je vais danser.
15:21Si jamais il gagne, je danse.
15:22Le retour de la danse, comme après PSGOM ?
15:25Non, c'était pas PSGOM, mais c'était PSGOM.
15:28Fais gaffe à ta formation plastique, quand même.
15:29Oui, t'inquiète pas.
15:30Oui, je m'en l'amène.