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  • 28/05/2025
Ils ont joué au PSG ET gagné la Ligue des Champions ! Jocelyn Angloma, ancien du PSG et de l’Inter et vainqueur en 93 avec l'OM et Ludovic Giuly, ancien du PSG et vainqueur de la C1 2006 avec le FC Barcelone, sont les invités exceptionnels de Rothen s'enflamme à quelques jours de la finale de Ligue des Champions entre le PSG et l'Inter Milan.

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Transcription
00:00Notre grande opération continue avec des vainqueurs de Ligue des Champions avec nous.
00:04Jocelyn Angloma, vainqueur en 93, ancien du PSG, de l'Inter.
00:08Et là, Jérôme.
00:10Salut Jocelyn.
00:12Oui, salut Jérôme.
00:14Bienvenue Jocelyn.
00:15Un plaisir de te retrouver.
00:17Jocelyn, on est avec un ancien coéquipier à toi, Pascal Olmeta.
00:22Salut Jocelyn, je ne veux pas se rire.
00:23La Guadeloupe, Joss.
00:25Et puis on est aussi avec Christophe Dugarry, notre champion du monde.
00:28Salut Dugar.
00:30En sécoéquipier aussi, l'équipe de France, en équipe de France bien sûr.
00:33Ah c'est vrai que tu y étais déjà toi à cette époque-là, Dugar, c'est vrai ?
00:37Il était tout jeûneau, c'est un jeûneau.
00:39Un jeûneau.
00:41Impressionnant sous la douche, Joss.
00:44Merci beaucoup Pascal, merci.
00:46Oh là là, putain.
00:48Putain, il marchait dessus et tout.
00:52Le serpent de la Guadeloupe, on vous salue.
00:54Et on est également avec quelqu'un qui a gagné la Ligue des Champions en 2006
01:02avec le Barça ancien du PSG, Ludovic, Jolie.
01:05Ludo.
01:06Eh, ce n'est pas pareil, moi, Jolie.
01:08Ludo, il est tranquille.
01:09Qu'est-ce que tu as ?
01:10Tu as une chatte à la gorge.
01:12Ludo.
01:14Oh Pascal, tu me fais toujours rossirir, c'est incroyable.
01:16Il m'avait manqué.
01:18Ludo, moi, je peux parler de Ludo sous la douche alors aussi.
01:22Non, mais il n'y a rien à dire.
01:26Je n'irai pas là-dessus.
01:28Comment ça a été, les gars ?
01:30Ça faisait longtemps.
01:31Bon, et toi, Ludo, ça va ?
01:33Écoute, je suis en vacances, moi, tout va bien.
01:35Bon.
01:36Comme d'hab.
01:37Ouais, de toute façon, ça n'a pas changé.
01:38Toute l'année, tu as été en vacances.
01:39C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
01:42Alors, on a quand même là, on a du palmarès, Jérôme.
01:44Il y a du palmarès, il y a de la Ligue des Champions.
01:47Donc, on va commencer par Joss, le plus ancien.
01:51Josselin, comment tu abordes cette semaine de Ligue des Champions
01:57avec cette finale, toi, qui as joué aussi au Paris Saint-Germain et à l'Inter ?
02:02Bien, déjà, moi, je l'aborde super bien.
02:07Je serai devant la télé.
02:09Non, ce qui est bien, c'est qu'on parle de la France,
02:13on parle d'une équipe française.
02:15C'est clair que, par rapport à une certaine rivalité qu'il y a pour aller dans le vif du sujet
02:22avec Marseille et Paris, est-ce que je suis la personne idéale,
02:27l'idoine, pour parler de Paris ?
02:30Bien, quelque part, moi, oui, parce que je suis un footballeur français,
02:34ancien footballeur français, et puis j'ai joué en équipe de France.
02:37Et comme tout français, on aurait aimé qu'une équipe, enfin,
02:40une équipe française gagne après l'OM, après 32 ans, ce serait bien.
02:46Mais maintenant, il y a un match à jouer,
02:48que ce soit contre l'Inter ou une autre équipe,
02:50il faut que Paris soit à la hauteur.
02:53Écoute, est-ce qu'il t'impressionne, le Paris Saint-Germain,
02:56sur les derniers mois ?
02:58Tout le monde dit aujourd'hui que c'est la meilleure équipe d'Europe,
03:02celle qui dégage le plus de force.
03:03Est-ce que c'est ton cas aussi,
03:05ou tu vois l'Inter un petit peu au même niveau que le Paris Saint-Germain ?
03:09Quand on regarde les matchs, les matchs de Paris et de l'Inter,
03:15c'est clair qu'au niveau du jeu, au niveau, peut-être,
03:19sous le plan offensif, ouais, Paris était, je dirais, au-dessus.
03:25Mais quand on regarde l'Inter avec cette solidité,
03:29que ce soit défensivement, mais aussi offensivement,
03:32avec cette force vive,
03:33entre cette cohésion avec Lotharo Martinez et Thuram,
03:39il y a quand même quelque chose en face.
03:41Maintenant, c'est pas le même football.
03:43On sait que Paris dégage énormément,
03:46surtout sous le plan offensif, mais collectivement aussi.
03:49Et maintenant, c'est un match qui va être compliqué,
03:52en tout cas pour les deux.
03:53Jocelyn, tu as joué à l'Inter, à Paris et à l'OM.
03:59Tu es pour qui ? Dis-moi.
04:00On s'est vus il n'y a pas longtemps, tu me l'as dit, je ne balance pas.
04:03Il t'a dit, il t'a dit.
04:04Non, non, non, non, moi, il me l'a dit, il me l'a dit de tête à tête.
04:09Voilà, vous l'entendez qu'il rigole ?
04:10Vas-y, mon ami, il dit.
04:12Et si on regarde le nombre d'années que j'ai jouées à Marseille ou à Paris,
04:17je dirais Marseille.
04:19Il faut se mouiller.
04:21On est diplomate, quelquefois, et tout, mais quelquefois, il faut se mouiller.
04:25Maintenant, comme je l'ai dit, je reste français.
04:29J'aurais aimé qu'un club français gagne.
04:31Pour les Marseillais, c'est peut-être pas bon,
04:33parce que c'est Paris qui se trouve là.
04:36Mais c'est Paris qui est plus proche à gagner cette Coupe d'Europe,
04:40cette Champions League.
04:41Mais oui, oui, je suis pour l'OM.
04:47Mais ce n'est pas le cas.
04:48Ce n'est pas l'OM qui est en finale.
04:49Non, mais tu es pour l'OM, mais est-ce que tu es pour l'Inter, du coup, sur la finale ?
04:53C'est ça, la question ?
04:53En plus, tu as joué à l'Inter.
04:56Non, ma question, la question, ça peut être large, une réponse large.
05:01Il y a le fils de mon pote qui joue.
05:04J'aurais aimé que ça gagne.
05:05Mais moi, côté parisien, j'ai mon fils qui est né à Paris quand j'étais là
05:09et qui est fervent supporter de Paris.
05:11Ça aurait été bien que Paris gagne pour lui.
05:14Bon, d'accord.
05:15Moi, personnellement, je dirais que c'est un club français.
05:17Il serait temps qu'un club français gagne cette Coupe.
05:19Bon, on en a un qui est sûr pour le Paris Saint-Germain.
05:24C'est Ludo.
05:25Ludo, toi, on l'a perdu en 2004, tu l'as gagné en 2006 avec des champions.
05:30C'est quoi la recette, en fait, pour la gagner ?
05:33Écoute, je crois que la recette, moi, j'ai eu la chance de pouvoir vivre ce qu'on a vécu en 2004
05:38avec toi et ton copain où on était pratiquement inconscient
05:43et on ne savait pas trop ce qu'on jouait.
05:45Et on s'est mis une pression la dernière semaine où on est partis quatre jours en Allemagne
05:51où on a été coupé du monde.
05:53Forcément, le groupe vivait super bien, mais ce n'était pas nous.
05:57On s'est mis une pression pas possible inconsciemment.
06:00Et forcément, je peux te dire ça aujourd'hui parce que je l'ai gagné avec Barcelone deux ans après
06:06où on a fait totalement l'opposé.
06:08C'est-à-dire qu'on est resté à la maison.
06:10On s'est entraînés comme on faisait d'habitude.
06:12On est resté avec les supporters.
06:15C'est ce que font les parisiens d'ailleurs, Ludo.
06:16Ils ne changent rien.
06:17C'est mieux parce que ça permet de rester en famille, de pouvoir parler d'autre chose,
06:21de ne pas se mettre justement cette pression et de focaliser sur cette finale-là
06:24et justement garder ses habitudes.
06:27Elles sont hyper importantes et pas de perte d'énergie dans plein d'autres choses
06:31où tu es tous les jours ensemble avec tes potes et que tu tournes rond.
06:35Et donc du coup, pour moi, c'est vrai que celle en 2006 avec Barcelone où je l'ai gagné,
06:40on est resté comme on faisait en championnat.
06:45Donc ça permet de parler d'autre chose, de te retrouver avec tes amis et ta famille surtout
06:50et d'être présent le jour J.
06:55Parce que nous, on avait quand même...
06:56Dis-moi.
06:58Oui, en 2004, tu m'avais dit que c'était à cause de Jérôme que vous aviez perdu.
07:01Non, non, je n'ai jamais dit ça.
07:05Normalement, ils disent que c'est à cause de Didier Deschamps.
07:07Non, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est à refaire.
07:10Franchement, on aurait dit au coach de...
07:12De rester dans la tribune.
07:15Peut-être que Porto l'aurait gagné quand même.
07:18Mais on s'est mis une pression pas possible.
07:20Et on voit dans les images qu'on a faites juste avant le bus,
07:24même Didier, qui est habitué à toutes ces finales et à gagner des trophées,
07:29il nous a sentis vraiment tétanisés par rapport à l'événement.
07:35Parce que nous, on découvrait tous les supporters monégasques, le stade.
07:39Il y avait vraiment une pression dans les bus.
07:42C'est vrai que cette pression, tu nous as tous emmènent dans la marmite.
07:45Tu crois que la blessure, c'était à cause de ça ?
07:46Je n'ai pas fait exprès.
07:48Tu penses bien, j'aurais bien voulu la gagner avec toi, Jérôme.
07:50Je t'aurais donné un titre.
07:50Tu crois que la blessure, Ludo, c'était à cause de ça ?
07:54Non, j'avais un petit problème.
07:58Déjà à Bordeaux, le dernier match, où Didier a voulu aussi faire jouer toute son équipe.
08:05Et moi, en 2006, on nous a mis au repos.
08:07Du coup, ça a été aussi, sur le terrain, deux choses différentes.
08:10C'est-à-dire que, comme fait Louis-Henriquet,
08:12lui, il a voulu garder du rythme avec son équipe type,
08:15parce qu'il avait une semaine.
08:16Sauf que nous, on a joué Bordeaux,
08:18parce qu'on voulait se qualifier sur cette troisième Ligue des Champions,
08:20en étant troisième, parce qu'on avait perdu le championnat.
08:23Et du coup, je me suis fait un peu mal sur l'Aisne.
08:27Mais je n'avais pas mal, en fait, vraiment.
08:29Je ne suis pas sorti, mais j'avais une grosse contracture.
08:32Et c'est vrai que pendant les quatre jours,
08:33j'ai soigné vraiment cette contracture,
08:35parce que ça me tirait un peu.
08:36Et ça a pété le jour du match.
08:39On parlait des rapports de force avec Jocelyn.
08:42Qu'est-ce que tu penses, toi ?
08:45Même si tu n'as pas vu jouer l'Inter de la saison,
08:47quand même, de…
08:49Contre le Barça, quand même.
08:50Oui, oui.
08:51Non, non, non.
08:52Blague à part, tu sens le PSG supérieur à l'Inter,
08:56ou c'est un rapport de force qui est tellement à l'opposé ?
08:59Jérôme, après, il y a du gars qui a joué une Coupe du Monde
09:04qui a une pression encore plus haute.
09:07Mais ça ne se joue pas.
09:08On ne sait pas, en fait.
09:09C'est en fonction de comment l'équipe, elle va réagir.
09:11Forcément, il faut être fort.
09:14Par rapport à l'événement, il faut croire en ce que va dire le coach,
09:18ce que l'équipe dégage.
09:20Et forcément, par rapport à ce que dégage Paris-Saint-Germain aujourd'hui,
09:23elle est en force.
09:25Parce qu'elle est sûre de son jeu, même si elle prend des buts,
09:27même si défensivement, sur les coups de paire été,
09:29il y a des choses à régler.
09:30Mais elle arrive à marquer plus de buts.
09:33Donc moi, je pense vraiment que ça se joue là-dedans.
09:36Ça ne se joue pas sur la préparation, les mecs mentaux, tout ça.
09:38C'est des vrais professionnels, c'est des compétiteurs.
09:40Aujourd'hui, on les voit, ils sont tous à 17, 18 ans.
09:43Les mecs, c'est des machines.
09:44Maintenant, je crois qu'il faut être sûr de ce qu'on doit faire.
09:48Je crois que Paris est prêt avec cet entraîneur-là,
09:50avec Louis Hendriquet, parce qu'il a de l'expérience
09:53et le chemin est tracé pour faire de belles choses.
09:56Mais attention quand même à l'Inter.
09:59Ils sont là, ce n'est pas pour rien.
10:01Ils ont devant deux phénomènes, surtout au milieu de terrain.
10:04Ils sont très, très, très bons.
10:06Et ils ont un entraîneur qui ne lâche pas.
10:08Et l'équipe, elle est à l'image de leur entraîneur.
10:10Ou justement, tu le vois sur le bord de terrain,
10:12le mec, tu as l'impression que c'est le douzième homme.
10:14Il est là, on dirait qu'il veut jouer.
10:15Il dégage quelque chose.
10:17Et cette équipe-là, elle n'est pas en finale pour rien.
10:18Donc attention à ça.
10:20Ça va être une belle finale maintenant.
10:22Comme dit Jocelyn, forcément, Marseille n'a jamais les premiers,
10:28comme vous le dites tous.
10:29Mais j'aimerais qu'un club français gagne cette Ligue des champions.
10:33Dis-leur, comment l'a gagné en 93, Joc ?
10:36Oui, mais nous, on était quand même une bonne,
10:40je dirais, entre guillemets, de voyou.
10:42Parce que la veille du match, il y avait trop de détente.
10:47Il n'y avait pas une équipe qui était venue pour jouer une finale.
10:52Donc ça, c'était aussi la force de l'OM.
10:54Il y avait déjà ce vécu deux ans auparavant.
10:58Et puis, on est arrivé complètement détachés.
11:01Et à l'arrivée, le jour du match, on ne s'est concentré que pour ça.
11:05Mais le fait d'être parti quatre jours.
11:07Là, vous êtes cinq à avoir fait des finales européennes
11:10ou du monde ou d'euros.
11:12J'ai l'impression qu'une finale, ça se gagne plus dans la tête que dans les pieds.
11:15C'est sûr, même.
11:17Moi, j'en suis persuadive.
11:18Je ne sais pas, moi, je le dis tous les jours.
11:20Donc, je vais vous laisser parler, Ludo et Joc.
11:23Moi, honnêtement, forcément, c'est dans la tête.
11:28C'est dans la préparation.
11:30En sachant que tu connais déjà ce qui s'est passé il y a deux ans.
11:33Donc, moi, c'était beaucoup plus facile.
11:35Mais c'est sûr que mentalement, si tu arrives à gérer cette émotion-là
11:38et te dire qu'on fait une finale, on est là pour gagner cette finale
11:42et que tu es conscient que ça va changer le reste de ta carrière
11:46et le reste du club.
11:48Honnêtement, moi, aujourd'hui, tout est au vert pour le PSG
11:52par rapport à ce que j'ai ressenti et par rapport à comment ça se passe.
11:56Comme on en a parlé, Jérôme, juste avant,
11:57c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de problème dans les journaux.
12:00Il n'y a pas eu de fuite.
12:01Le groupe est super cool.
12:03Je veux dire, il n'y a pas eu de mecs à part.
12:04Ils sont soudés.
12:05Ils sont soudés.
12:06Les mecs, il n'y en a pas un qui parle mal de l'autre.
12:09Et ça fait des années et des années qu'au PSG, ça ne s'est pas passé.
12:12Et le jeu fait qu'aussi, ce que produit le PSG grâce à Lucien Riquet, c'est beau.
12:18Donc, du coup, je me dis, ils ont tout cette année pour la gagner.
12:22Maintenant, ça se joue vraiment dans la tête
12:23et de dire d'être à 200%, qu'il n'y ait pas de pépins
12:27et qu'il n'y ait pas justement une faute bête ou un carton rouge
12:31qui nique la finale.
12:33Jostin, tu voulais réagir là-dessus aussi.
12:36Non, mais moi, ce que je dis, c'est sûr que c'est dans la tête.
12:40Mais j'en ai joué deux autres, notamment en 2000 contre Real Madrid
12:44et après 2001 contre le Bayern.
12:48Moi, je me disais que c'était dans la tête.
12:50Mais quelquefois, vous ne maîtrisez pas les autres joueurs.
12:53Moi, je l'avais déjà joué avec Marseille.
12:55Je l'avais gagné.
12:56Je m'étais préparé cool.
12:57Mais les autres joueurs aussi, il faut savoir comment ils vont réagir.
13:01Et moi, ce que je constate côté parisien quand même,
13:03il n'y en a pas beaucoup qui ont joué des finales.
13:07Marquinhos, Dembélé, Coupe du Monde.
13:11Après le gardien, Donnarumma.
13:14Mais comment ils vont réagir, les jeunes, derrière tout ça ?
13:17Cette grosse pression.
13:19C'est ce que je te dis, c'est qu'eux, ils n'en ont pas.
13:21J'ai l'impression que ces jeunes d'aujourd'hui, ils n'ont pas cette pression-là.
13:24Ils sont un peu insouciants, c'est vrai.
13:25Il y a l'insouciance.
13:26Ils sont dans...
13:27Tu vois comme ils jouent aujourd'hui.
13:29Tu te dis, putain, ce ne sont pas des gamins de 17, 20 ans qui ont une pression.
13:33Ils sont là, ils sont à l'écoute.
13:35Ils veulent grandir.
13:36Et on a l'impression que pour eux, cette pression, elle est ailleurs, en fait.
13:40Non, mais ça, moi, je suis d'accord avec toi, Ludo, là-dessus.
13:42Et moi, pour te dire, il y a une preuve dernièrement, c'est l'entrée de Douai à Liverpool.
13:49Je ne sais pas si vous vous souvenez.
13:51Douai, il est remplaçant à Liverpool.
13:53C'est quand même le match de l'année.
13:55Le PSG est à égalité à ce moment-là, parce que Liverpool a fait son...
14:00Du moins, le PSG a fait son retard.
14:02Mais il y a égalité.
14:04Ça annonce les prolongations.
14:05Il fait une entrée incroyable.
14:06Premier ballon, il contrôle.
14:08Il élimine.
14:08Il n'y a même pas...
14:09Il a absorbé toute cette pression, toute cette ambiance, parce que ce n'est pas facile.
14:13Le pénalty, rappelle-toi le pénalty qui donne la victoire sur la séance de tir au but.
14:18Et je me dis qu'avec cet état d'esprit-là, du moins, nous, les générations qu'on a été,
14:23on a été jeunes joueurs et sous, avec manque d'expérience,
14:26je pense qu'il n'y avait pas de joueurs comme ça, avec cet état d'esprit-là, cette insouciance-là.
14:31Et peut-être que ça, en effet, tu as raison, Ludo, ça va faire la différence sur le match de samedi.
14:35Moi, je pense, parce que vraiment, il y a une qualité incroyable.
14:38On sait que le PSG, aujourd'hui, est jeune, a besoin forcément d'expérience.
14:43Mais l'expérience, elle se fait sur le terrain.
14:44Et entre eux, c'est surtout le groupe.
14:46Je crois qu'ils se connaissent par cœur, les mecs, aujourd'hui.
14:48Avec ce qui s'est passé avec Luc Henrique, avec son système, avec ses changements de position, avec tout ça,
14:53ça fait que les gars, ils sont toujours là.
14:54Je veux dire, on voit un Ramos qui rentre de temps en temps,
14:56qu'au début de la saison, il était placardé.
14:58Et qu'aujourd'hui, il rentre, il fait la différence.
15:01Ou que Doué, qui n'était pas là pendant six mois,
15:03on s'est demandé comment il allait réagir.
15:06Et qu'il revient en force comme ça, à ce moment-là.
15:08Berkola, qui a eu un petit moment de doute, à un moment donné,
15:10qui revient aujourd'hui en pleine bourre.
15:12Je veux dire, c'est un cycle.
15:14On sait que dans une saison, il y a toujours des baisses.
15:16Mais on sait que ces gars, ils sont...
15:18En fait, ce que je veux dire, c'est que le coach, il peut compter sur eux.
15:21Et que le groupe, il peut compter sur le coach.
15:23Et j'ai l'impression que ça matche vraiment bien.
15:25et qu'il n'y a pas de...
15:26Oui, ils sont à l'unisson.
15:27Ils sont à l'unisson, exactement.
15:28Il n'y a pas de stress.
15:29Oui, Pascal.
15:30Oui, Joss, il peut vous le dire.
15:32Fabien Barthez, dans le bus, pour aller au match, il dormait.
15:36Oui, mais tu connais pas.
15:37Bon, chez lui, c'est naturel, il dormait.
15:39Oui, voilà, c'est ça.
15:40Tout le monde est différent, Pascal.
15:41Mais voilà, de Sailly, très jeune.
15:42Non, mais c'était...
15:43Mais bon, c'est sur un match, oui.
15:46C'est sur un match.
15:48Ce que je peux dire, mais rajouter, c'est que...
15:50Et je constate, côté parisien, de tous ces jeunes,
15:53ils croient en leur force.
15:55Douai, il dribble, il sait qu'il est fort dans ça.
15:57Il accélère, il croit.
15:59En quoi, là, c'est pareil.
16:00Donc, ils jouent avec leur qualité à fond,
16:03tout en sachant qu'ils ont un travail défensif à faire,
16:05qu'ils ont un travail avec l'entraîneur
16:07qui a été fait auparavant.
16:09Donc, ils démontrent tout ça à travers leur match
16:12et leur performance en découle.
16:14Donc, c'est ce qui est intéressant.
16:18Jocelyn, hier, Louis Fernandez nous a raconté des belles anecdotes.
16:20Après, excuse-moi, ce qui est intéressant,
16:22on parle beaucoup...
16:23Excuse-moi, non, non, mais on parle beaucoup
16:24de l'aspect mental.
16:26Et c'est vrai qu'il est capital.
16:28Mais il y a aussi l'aspect technique du terrain.
16:29C'est quand même deux équipes
16:30qui ont et des qualités et des défauts.
16:33Donc, il y a aussi des problèmes
16:34qui vont être posés par chacune des équipes
16:37et qu'il va falloir résoudre.
16:38Moi, quand je vois, par exemple,
16:40l'aillard droit de l'Inter,
16:43capable de prendre la profondeur,
16:44comme il le fait régulièrement,
16:45Dumfries, sur des transitions hyper rapides,
16:48voilà, Nuno Mendes, peut-être qu'il aura
16:49un rayonnement moins important.
16:51Il va y avoir aussi des aspects techniques
16:52qui auront leur importance.
16:56C'était la fin de la phrase de Dugas,
16:57les aspects techniques.
16:58Mais l'aspect technique, encore une fois,
17:00Dugas, il a raison sur le côté,
17:01bien sûr, qu'ils ne sont pas en finale
17:03déligués champions par hasard.
17:04Mais je crois que...
17:05Ce sont des problèmes
17:06que vont proposer l'adversaire.
17:08Eh oui, parce que...
17:10Non, non, non, mais l'aspect technique,
17:12c'est essentiel, Jean-Louis,
17:14de rebondir sur ce que disait Dugas.
17:15Et on est tous unanimes pour le dire.
17:17Du moins que tu es en finale
17:18des champions, pas par hasard.
17:19C'est qu'il y a des grands joueurs.
17:20Sinon, tu as tapé à ce niveau-là.
17:22Après, l'aspect technique,
17:23pour jouer et pour tirer le max,
17:26si dans la tête et dans les pieds,
17:28tu as les pieds qui tremblent,
17:29les jambes qui tremblent et tout ça,
17:31c'est compliqué.
17:32C'est ça, ouais.
17:33Là, on ne parle pas de tactique
17:34ou de les points forts
17:36ou les points faibles des autres.
17:37C'est juste un état d'esprit de groupe
17:39en disant, voilà, on est les plus forts,
17:40ça va se passer à ce moment-là.
17:41Alors, comme disait Jocelyn,
17:42il y en a qui ont plus d'expérience
17:44que d'autres.
17:45Mais je crois qu'aujourd'hui,
17:46le PSG, sur la force du groupe,
17:48je crois qu'elle n'a jamais été
17:49aussi forte et aussi bonne.
17:51Donc, c'est pour ça qu'on dit
17:52que mentalement, on les sent bien.
17:53Même nous, en tant que supporters du foot
17:55ou Français ou Parisiens,
17:57comme vous voulez,
17:58mais on sent vraiment quelque chose
17:59qui se passe dans cette équipe
18:01avec ce coach-là.
18:02Et on sent une force
18:03qui est incroyable.
18:04Donc, même en les regardant,
18:05on dit, ouais, peut-être
18:06la première mi-temps
18:07va être moins bien.
18:08C'est un peu comme le Barça.
18:10En premier mi-temps, ouais,
18:11ça va être moins bien.
18:11Et en deuxième, ils enchaînent.
18:13Ils enchaînent et ils font la différence
18:15parce qu'ils sont conscients
18:17de leur force.
18:17C'est quand même une équipe italienne
18:18qui va affronter.
18:22Là, il ne faut pas prendre de but.
18:23C'est-à-dire que tu n'en marqueras pas
18:24autant que tu peux en mettre.
18:26Du gars, ils vont en prendre des buts.
18:27Ils vont en prendre.
18:28Je te dis qu'ils vont en prendre.
18:30Justement, c'est pour ça
18:31que c'est quand même une équipe
18:33elle a du mal quand même dans son dos.
18:36Elle a des latéraux
18:37qui jouent très, très haut.
18:38Alors, c'est bien pour se créer
18:39des situations pour marquer des buts.
18:40Mais c'est aussi une équipe
18:41qui est capable de souffrir.
18:42C'est une équipe aussi
18:43qui se met en danger par moments.
18:45On a vu avec les arrêts du gardien
18:47qui a été magique.
18:47Peut-être que ce soir-là,
18:48il sera peut-être moins
18:49dans un grand soir.
18:50On en sait rien.
18:50On lui souhaite.
18:50On ne sait pas.
18:51Mais il y a aussi des problèmes techniques
18:53qu'il va falloir régler.
18:54Tactiques et techniques
18:55qu'il va falloir régler
18:55parce que c'est quand même deux équipes
18:57qui ont un jeu totalement à l'opposé.
18:59Et je pense qu'il y a quand même aussi
19:00un affrontement
19:01qui va être hyper intéressant
19:03à ce niveau-là.

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